UFC-Que Choisir de Saône-et-Loire

NUTRI-SCORE

Aliments destinés aux enfants

Contre la malbouffe, le Nutri-Score s’impose !

Alors que deux ans après son introduction officielle, le Nutri-Score n’est présent que sur 5 % des produits1, l’UFC-Que Choisir a passé au crible des aliments industriels

27 novembre 2019

Un vendeur n’a pas tous les droits !

Nombreux sont les consommateurs qui se rapprochent de l’UFC-Que Choisir pour évoquer des difficultés rencontrées à l’occasion d’un achat auprès de commerçants : refus de paiement par chèque, promotion non respectée, prélèvement automatique imposé…

Avec le développement des achats en ligne, les offres de vente se sont multipliées et de nouvelles questions se posent, notamment concernant la protection des données personnelles.

Vous voulez légitimement connaître vos droits en tant qu’acheteur afin de ne plus subir la loi des vendeurs.

S’agissant du prix et de son paiement, non, un vendeur n’a pas tous les droits. Ses pratiques peuvent être légales ou admises sous certaines conditions mais elles peuvent aussi être interdites !

L’UFC-Que Choisir conseille aux consommateurs d’être vigilants et aussi de faire jouer la concurrence avant d’acheter.

Retrouvez notre publication « Un vendeur n’a pas tous les droits ! »

7 novembre 2019

Devenez Adhérent à l’UFC QUE CHOISIR 71

Devenez adhérent à UFC Que Choisir 71
Ce n’est que grâce à la fidélité de ses adhérents que l’U.F.C. Que Choisir 71 peut poursuivre et développer son action d’information, d’orientation et de défense des consommateurs.
En vertu des dispositions de la loi du 31 décembre 1990, notre association ne peut proposer de consultations juridiques qu’à ses membres (nous pouvons cependant vous renseigner sur vos problèmes de consommation par téléphone aux jours et heures de permanence indiqués). Adhérer à l’UFC Que Choisir 71 vous permet pendant un an:

  • de nous consulter facilement par téléphone aux jours et heures de permanence
  • de bénéficier d’autant de consultations juridiques que vous le désirez, sur rendez-vous.
  • de bénéficier de la prise en charge tendant à un règlement amiable de tous vos litiges (Sous réserve de la fourniture d’une copie des pièces du dossier).

Devenir membre, c’est facile ! Il vous suffit d’adhérer à notre association. Consulter les statuts
Cotisation annuelle: 44 euros avec abonnement au journal trimestriel. (Le journal de l’association vous est envoyé par voie postale)
Pour adhérer, vous pouvez nous envoyer le coupon à télécharger, imprimer et remplir en cliquant sur l’îcone ci-dessous (format pdf imprimable) accompagné de votre règlement à l’adresse suivante :UFC-Que Choisir 71 – 2 rue Jean Bouvet – 71000 MÂCON

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7 novembre 2019

Pompes funèbres : Des abus loin d’être enterrés !

A l’approche du week-end de la Toussaint, l’UFC-Que Choisir rend publics les résultats d’une enquête de terrain menée par les bénévoles de 104 associations locales de l’association1 soulignant la déplorable persistance par les professionnels des pompes funèbres de pratiques commerciales nuisant à la comparabilité des offres, ainsi que le renchérissement spectaculaire des prestations. En conséquence, l’association met en demeure 470 sociétés de pompes funèbres de se conformer à la réglementation, et enjoint les pouvoirs publics à améliorer le devis-type permettant une véritable comparaison des offres, ainsi que la mise en place de sanctions dissuasives pour les professionnels ne jouant pas le jeu de la transparence.

Inhumation : des économies au fond du trou

Les données tarifaires recueillies montrent qu’au niveau national le prix total des obsèques pour une inhumation – hors caveau et concession – s’établit en moyenne à 3815 €, contre 3350 € en 2014, soit une augmentation de 14 %, plus de 3,5 fois supérieure à l’inflation sur la période. Mais d’un établissement à un autre, pour une même demande exprimée, c’est le grand écart qui est constaté : la proposition la plus économe se monte à 1269 €, quand la plus élevée atteint 7515 €. Ce yoyo tarifaire est d’autant moins admissible que le prix de certaines prestations standardisées peut varier du simple à parfois plus du décuple. C’est ainsi que la mise en bière s’échelonne de 30 € à 450 €, quand l’ouverture et la fermeture du caveau peut être facturée de 95 € à 880 €. C’est toutefois pour le cercueil que l’on constate les plus grandes différences : pour une même demande d’un cercueil en chêne simple, les prix proposés vont de 490 € à 1576 €.

Crémation : la flambée tarifaire !

Alors que la part des crémations pour les funérailles tend à rejoindre celle de l’inhumation, l’UFC-Que Choisir souligne une nouvelle fois que la crémation est loin de constituer une solution plus économique. En effet, notre enquête met en évidence un tarif moyen de 3986 €, en forte augmentation par rapport à 2014 (alors 3609 €), avec un éventail allant de 1362 € à 7918 €. Cette hausse du coût global s’explique notamment par celle du second poste de dépense de la crémation derrière le cercueil, à savoir le crématorium qui est en moyenne facturé à 693 €, soit + 16 % en 5 ans. Si cette forte inflation pourrait être en partie en lien avec l’entrée en vigueur d’une nouvelle norme en 2018 concernant le traitement des fumées pour les crématoriums, l’hétérogénéité des situations sur le territoire (un coût allant de 297 € à 1185 €), est bien moins explicable, et surtout peu acceptable pour un service public en situation de monopole (régie ou délégation de service public) !

Comparabilité des offres : les obstacles dressés par les professionnels

Alors qu’il s’agit d’un secteur où les consommateurs ne sont pas toujours dans des dispositions psychologiques propres à comparer les prix, il est particulièrement regrettable que le comportement des professionnels ne favorise en rien les comparaisons. En effet, alors que ces derniers ont l’obligation2 de remettre gratuitement un devis écrit, détaillé et chiffré, dans 22 % des cas cette demande exprimée par nos enquêteurs est restée lettre morte. Et quand un devis est remis, dans 65 % des cas il n’est en rien conforme au devis-type obligatoire, près de 10 ans après son instauration3 !

Il serait cependant illusoire d’imaginer qu’un respect intégral de la réglementation actuelle offrirait la capacité pleine et entière aux consommateurs de mettre en concurrence les pompes funèbres. En effet, le devis-type, en mettant l’accent sur la distinction entre les prestations courantes et les prestations optionnelles, entretient une fumeuse confusion – dont peuvent jouer les pompes funèbres – sur les prestations qui doivent être ou non obligatoires. Qui plus est, la diversité des gammes que peuvent mobiliser les professionnels pour répondre à une simple demande générique limite la possibilité de comparer pour les consommateurs.

Soucieuse de garantir aux consommateurs un fonctionnement transparent et concurrentiel du marché du funéraire, l’UFC-Que Choisir met en demeure 470 sociétés de pompes funèbres enquêtées de se mettre en conformité avec la réglementation actuelle, et demande :

  • Une refonte du modèle de devis-type afin de le simplifier, et de rendre les devis aisément comparables en harmonisant les prestations et les gammes ;
  • Que le non-respect de la réglementation par les pompes funèbres entraîne des sanctions pécuniaires réellement dissuasives, et constitue un critère central lorsqu’il s’agit, pour les préfectures, d’examiner le renouvellement de leur habilitation.
5 novembre 2019

Nintendo Switch : Stop à l’obsolescence des manettes !

L’UFC-Que Choisir alerte sur les pannes récurrentes des manettes « Joy-Cons » de la console de jeux Nintendo Switch, qu’elle qualifie d’obsolescence programmée. L’association met donc en demeure la marque de réparer gratuitement ses produits.

Alors que s’ouvre la période des achats de Noël, la Nintendo Switch et sa version Lite sont des produits qui risquent de se retrouver sous le sapin… Mais, sur la base de remontées concordantes, l’UFC-Que Choisir se doit d’informer les consommateurs que les manettes « Joy-Cons » souffrent de défauts de fonctionnement récurrents. Plusieurs témoignages ont porté à notre attention une grosse défaillance du joystick directionnel. Ces pannes apparaissent quelques mois après l’achat, quel que soit le profil du joueur (âge, fréquence d’utilisation, etc.).

Mario ne répond plus, mais NINTENDO n’assume pas !

Le cycle de vie réduit de ces manettes est d’autant plus inquiétant que ces pannes font rarement l’objet d’une réparation ou d’un échange gratuit par la marque une fois la garantie-constructeur dépassée. En effet, lorsque le consommateur renvoie à Nintendo son « Joy-Con » défectueux, le fabricant lui propose son remplacement par une nouvelle manette moyennant 45 €. Le joueur a alors le choix entre trois options :

  • Accepter cette proposition,
  • Se faire renvoyer sa manette défectueuse moyennant 15 €,
  • Ou laisser Nintendo détruire son produit.

 

Nintendo ne semble pas favoriser la réparation de sa manette. De plus, la marque ne peut ignorer le défaut de fabrication de ses « Joy-Cons » compte tenu de la récurrence de cette panne. Elle ne semble pas vouloir mettre en œuvre de solution technique car il apparaît que certains modèles de Switch Lite souffrent déjà de cette panne, alors que la console n’a été lancée qu’en septembre 2019.

L’UFC-Que Choisir considère que ces pratiques, visant à réduire délibérément la durée de vie du produit pour en augmenter le taux de remplacement, relèvent de l’obsolescence programmée.

L’UFC-Que Choisir met donc en demeure formellement Nintendo de réparer gratuitement les manettes « Joy-Cons » et les Nintendo Switch Lite présentant ce défaut dans les meilleurs délais. A défaut, l’association ne manquera pas d’agir en justice.

L’association invite les consommateurs victimes de ce défaut à compléter l’appel à témoignage afin de nous faire part de leur expérience sur cette panne et de l’éventuelle prise en charge proposée par Nintendo.

5 novembre 2019