Les brèves d’août 2021
Alimentation Les Français trop exposés aux métaux lourds
Santé publique France a publié début juillet de nouvelles données sur l’exposition des adultes et des enfants à 27 métaux (cadmium, arsenic, chrome, cuivre, mercure…). Toute la population est imprégnée, à des niveaux parfois supérieurs aux limites recommandées par les autorités de santé. Or, ces molécules peuvent avoir des « effets néfastes sur la santé », rappelle Santé publique France. L’une des sources principales de contamination est l’alimentation.
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Source : Que Choisir
Futur affichage environnemental français pour les produits alimentaires 15 ONG et acteurs de la Bio soutiennent le Planet-Score, un affichage fiable pour une réelle transition agricole et alimentaire
La future loi Climat prévoit un affichage environnemental qui devra informer les consommateurs sur l’empreinte écologique des produits alimentaires. Dans le cadre de l’appel à projets lancé par le Ministère de l’Écologie et l’Agence de la Transition Écologique (Ademe) pour développer cet affichage, notre collectif regroupant associations de consommateurs, de protection de l’environnement, organisations de défense du bien-être animal et acteurs de la Bio soutient le Planet-Score. Fruit d’un travail basé sur l’indépendance et la transparence, ce score englobe les principaux impacts environnementaux de la production agro-alimentaire.
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Source : Que Choisir
Étiquetage de l’origine des aliments Un pas en avant, deux pas en arrière
Adoptée en première lecture à l’assemblée nationale le 24 juin, la proposition de loi dite « Egalim 2 » modifie en profondeur le Code de la consommation. Si l’article L. 412-4 indique toujours que l’indication du pays d’origine est obligatoire pour les produits alimentaires, il est désormais assorti d’une condition quasiment impossible à remplir et qui en réduit la portée à peau de chagrin. Pour le plus grand bénéfice des industriels qui se voient exonérés d’une clause contraignante et au grand dam des consommateurs une fois de plus privés du droit à l’information ! Comment en est-on arrivés là ?
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Source : Que Choisir
Emploi à domicile Un crédit d’impôt immédiat en 2022
À partir de janvier 2022, le crédit d’impôt pour emploi d’un salarié à domicile sera déduit chaque mois des sommes dues par les particuliers employeurs. Ces derniers n’auront plus à patienter jusqu’à l’année suivante pour en profiter.
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Source : Que Choisir
Les victoires de l’UFC-Que Choisir
Découvrez les victoires de la première organisation de consommateurs de France qui se bat depuis 70 ans pour une consommation sobre, éclairée et responsable
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Impôts 2021 – Comment les contester si le fisc s’est trompé ?
Si l’administration se trompe dans le calcul de vos impôts et vous réclame plus que ce que vous devez réellement, vous pouvez contester la note à payer. Vous devez pour cela respecter une procédure en trois temps.
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Source : Que Choisir
Panneaux de signalisation Deux nouveaux venus pour l’hiver
Dans les tiroirs depuis des années, l’autorisation d’utiliser des pneus hiver pour monter un col enneigé a été officialisée fin 2020. S’ensuit l’apparition de deux panneaux de signalisation dédiés.
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Source : Que Choisir
Free mobile Décryptage de l’offre de location de smartphone Free Flex
Free mobile propose un service qui permet à ses abonnés d’acquérir le smartphone qu’ils louent. Si cette offre de location avec option d’achat semble alléchante, elle n’est pas sans risque.
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Source : Que Choisir
Oxyde d’éthylène Tous les produits contaminés seront bien retirés du marché
Fin juin, les produits alimentaires contaminés par un produit cancérogène interdit, l’oxyde d’éthylène, n’étaient plus rappelés des rayons des supermarchés français. La faute à un flou juridique dont auraient profité plusieurs pays européens. Mais la Commission européenne vient finalement de trancher en faveur des consommateurs.
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Source : Que Choisir
La Poste – Le crash du courrier
Face à la dégringolade des volumes à convoyer, la Poste a de plus en plus de mal à supporter son activité courrier. À l’avenir, les lettres voyageront de plus en plus lentement tandis que l’État est appelé à l’aide pour combler le déficit de 1,3 milliard d’euros que ce service historique génère.
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Source : Que Choisir
Épandage des pesticides à proximité des propriétés riveraines Encore un énième passage en force du gouvernement !
Il y a plus d’un an l’UFC-Que Choisir et 8 autres ONG déposaient deux recours devant le Conseil d’État, en réaction aux distances d’épandage des pesticides ridiculement faibles que le gouvernement avait autorisées à proximité immédiate des riverains, mais également aux « chartes d’engagement » permettant de rogner encore davantage sur ces distances. Alors que le Conseil Constitutionnel a retoqué les « chartes » de bon voisinage cousues mains par et pour les agriculteurs intensifs, et que le Conseil d’État doit prochainement rendre sa décision, le gouvernement s’entête en organisant une nouvelle parodie de consultation en pleine torpeur estivale, par le moyen d’une instruction aux préfets totalement surréaliste.
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Source : Que Choisir
CBD : Effets bénéfiques ou effet de mode ?
Le CBD (ou cannabidiol) est, après le THC ou (delta-9-tétrahydrocannabinol), l’un des composés les plus connus de la plante « cannabis sativa L. », également appelée chanvre ou marijuana. Selon les croisements, certaines plantes auront un taux de THC ou de CBD plus ou moins élevés, voire indétectable.
Le THC est le composé psychoactif du cannabis qui donne l’effet « planant ». Considéré comme un stupéfiant, il est interdit en France. En revanche, le CBD est autorisé et depuis quelques années, on voit de plus en plus de boutiques qui ont pignon sur rue, ou sur internet, vendre divers produits à base de CBD. Mais est-ce tout à fait légal, sous quelle forme peut-on en acheter et quel est l’intérêt du CBD ?
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Source : France Asso Santé
Les plantes toxiques vendues dans le commerce
Certaines plantes d’ornement vendues dans le commerce ou sur internet peuvent présenter un risque en cas d’ingestion ou de contact cutané par exemple. Retrouvez dans cet article la liste des plantes toxiques pour les Hommes comme pour les animaux.
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Source : ANSES
Arnaque bancaire Des clients d’ING visés par une redoutable escroquerie
Une dizaine de clients de la banque en ligne ING ont été abusés par de faux conseillers. Délestés de plusieurs milliers d’euros via le système de paiement Apple Pay, ils ont été victimes d’une usurpation de l’identité de leur banque particulièrement retorse.
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Source : Que Choisir
Prix des lunettes Entente sur les prix sanctionnée
L’Autorité de la concurrence a infligé près de 126 millions d’euros d’amende à Chanel, LVMH et Luxxotica (Armani, Ray-Ban, etc.) pour avoir interdit à des opticiens de pratiquer des remises sur leurs montures et lunettes de soleil.
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Source : Que Choisir
Le 100 % santé : la solution zéro reste à charge
Pedro : « J’ai un petit budget, et une mutuelle qui couvre très mal mes frais de santé. Y-a-il une solution pour éviter de payer trop de reste à charge ? ».
Et bien oui Pedro ! Comme vous, de nombreux français ne disposent pas d’une complémentaire santé d’entreprise et se retrouvent souvent mal couverts. C’est pourquoi, depuis cette année, la réforme 100 % santé vous donne droit à des alternatives « zéro reste à charge ».
Depuis le 1er janvier 2021, les offres « 100 % santé » doivent obligatoirement être proposées sur tous les devis optiques, dentaires et auditifs
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Source : INC
Le point sur le Covid et l’oxygénothérapie
Parmi les symptômes du Covid, les troubles respiratoires sont les plus redoutés. Ils peuvent être les signes d’une aggravation de la maladie et nécessiter une hospitalisation pour traiter les patients en leur apportant de l’oxygène (oxygénothérapie), voire envisager une intubation dans les cas les plus sévères.
Mais que sait-on, avec plus d’un an de recul, sur l’usage de l’oxygénothérapie pour les malades du Covid qui ont eu des atteintes pulmonaires ? En outre, ces patients se remettent-ils de leurs séquelles aux poumons ?
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Source : France Asso Santé
La vie secrète des plaquettes sanguines
La cicatrisation fait partie de ces capacités si primordiales et omniprésentes… qu’on ne la remarque même plus. À la moindre coupure ou écorchure, à la moindre plaie, les plaquettes sanguines s’activent à sa cicatrisation et, y arrêtant les saignements tels des pansements physiologiques, nous empêche de nous vider de notre sang.
En termes scientifiques, on parle de « maintien de l’hémostase ». Ce système n’a qu’un seul inconvénient : lorsqu’il fonctionne trop bien, il peut jouer contre nous et générer des thrombus, sortes de caillot en mouvement qui risquent d’entraîner des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.
Malgré une fonction aussi importante, les plaquettes ont longtemps été reléguées aux oubliettes.
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Source : The Conversation
Épandage des pesticides à proximité des habitations : Le gouvernement obligé de revoir sa copie
À la suite des recours déposés par nos 8 organisations (1), le Conseil d’État vient de rendre une décision majeure dans la lutte contre les pesticides, en annulant, car insuffisamment protectrices, plusieurs dispositions encadrant leur épandage près des habitations : insuffisance des distances minimales pour les produits suspectés d’être cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction (CMR 2) – plusieurs pesticides relevant de cette catégorie, absence d’information réelle des riverains en amont des épandages, insuffisante protection des riverains et travailleurs. Le Conseil d’État rappelle au gouvernement l’importance de la protection de population contre les méfaits des pesticides et l’invite à prendre enfin sérieusement en compte l’avis des scientifiques en revoyant en profondeur sa copie sous 6 mois.
Alors que depuis 2016, une circulaire de la Direction générale de l’Alimentation recommandait des distances minimales pour les épandages de pesticides à proximité des habitants (5 mètres pour les céréales et les légumes, 20 mètres pour la viticulture et 50 mètres pour l’arboriculture), en 2017 un arrêté a diminué très significativement ces distances de sécurité sans justification scientifique sérieuse. En juin 2019, suite à l’action juridique de nos ONG, le Conseil d’État retoquait en partie cet arrêté au motif qu’il assurait une protection insuffisante de la ressource en eau d’une part, et des riverains de zones traitées d’autre part. Le gouvernement avait alors revu le cadre mais en maintenant des distances ridiculement faibles. Pire, ces distances pouvaient être encore abaissées dans le cadre de chartes d’engagement départementales rédigées par les agriculteurs eux-mêmes et réduisant dans la plupart des cas les distances d’épandage à 3 mètres pour les céréales et légumes, 5 mètres pour les vignes et les vergers. Alors que ces chartes devaient être soumises aux riverains et aux élus locaux, le masque tombe début 2020, avec plusieurs décisions du Gouvernement autorisant les agriculteurs à appliquer leurs chartes sans s’embarrasser de la moindre consultation !
Suite à nos recours, le Conseil d’État inflige donc un nouveau camouflet au gouvernement.
Des distances d’épandage véritablement protectrices pour les riverains
La toute récente publication (2) de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), basée sur 5 300 études scientifiques, met en lumière le risque accru de maladies (cancer, troubles du développement…) chez les riverains d’exploitations agricoles et notamment chez les jeunes exposés aux pesticides au cours de leur développement fœtal ou de leurs premières années de vie. Le Conseil d’État partage la préoccupation des experts. En effet, il indiquait déjà dans un précédent avis de 2019 que les riverains devaient « être regardés comme des habitants fortement exposés aux pesticides sur le long terme ». Il confirme aujourd’hui son analyse en indiquant que « plusieurs études ont mis en évidence […] une corrélation entre l’exposition à ces produits résultant de la proximité du lieu de résidence avec des zones agricoles et une augmentation du risque de développer certaines maladies ».
Des mesures renforcées pour les molécules les plus dangereuses
De nombreuses molécules de pesticides sont fortement suspectées d’être cancérogènes, mutagènes, reprotoxiques (CMR) ou d’être des perturbateurs endocriniens. Au regard du risque accru que ces substances font courir aux populations riveraines, le rapporteur public avait demandé que 35 substances actives ne puissent être pulvérisées à moins de 20 mètres des habitations. Le Conseil d’État abonde dans ce sens en constatant que « l’avis de l’ANSES du 14 juin 2019 […] recommande de prévoir des distances de sécurité supérieures à 10 mètres pour l’ensemble des produits classés cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction, sans distinction des catégories de danger prévues par le règlement du 16 décembre 2008 ». En rappelant le principe de précaution, le Conseil d’État invalide donc les distances minimales pour les produits suspectés d’être CMR, et demande donc qu’elles soient revues à la hausse.
L’information préalable aux épandages
Le Conseil d’État estime indispensable de prévoir l’information des résidents et des personnes présentes à proximité des zones d’épandage en amont de l’utilisation des pesticides.
Après nos critiques répétées, cette décision souligne en creux combien le gouvernement a méprisé, malgré ses déclarations, la préservation de la santé et de l’environnement des riverains. À défaut d’avoir été entendus dans le cadre des consultations fantoches qu’il a organisé autour du sujet, nous pressons aujourd’hui le gouvernement de faire enfin preuve de responsabilité et de répondre pleinement à l’appel formel du Conseil d’État.
Fortes de cette décision, nos organisations exigent ainsi que le Gouvernement remette la santé des riverains et des utilisateurs de pesticides au cœur des préoccupations en :
– Adoptant immédiatement, sur la base des recommandations scientifiques, des distances minimales réellement protectrices, et en garantissant une meilleure information des riverains en amont de l’utilisation des pesticides.
– Arrêtant immédiatement la mascarade sur la consultation actuelle autour « des chartes d’engagement » que le Ministère de l’Agriculture relance en catimini et en pleine torpeur estivale pour réduire les distances d’épandage alors même que le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’État aujourd’hui même ont rappelé que celle-ci relevait du domaine de la Loi.
Source: UFC-Que Choisir
Vaccins contre le Covid-19 – Ce qu’il faut en penser
La campagne de vaccination contre le Covid-19, en cours depuis fin décembre 2020, s’accélère depuis l’annonce de la généralisation du pass sanitaire. Aujourd’hui, 4 vaccins sont disponibles.
En cette fin juillet 2021, 56 % de la population française a reçu au moins une dose de vaccin et 46 % toutes les doses requises. À ceux-ci s’ajoutent ceux qui ont été infectés récemment par le Covid et qui sont protégés par leur immunité naturelle. Mais il reste une frange non négligeable de la population adulte non vaccinée. Alors que se profile une quatrième vague d’infection avec le variant Delta et qu’entre en vigueur l’obligation de présenter un pass sanitaire dans la plupart des lieux publics, les questions sur les 4 vaccins autorisés en France – Pfizer, Moderna, AstraZeneca et Janssen – suscitent un regain d’intérêt.
Quelle est l’efficacité des vaccins contre les variants ?
Réduite mais toujours très importante
À chaque nouveau variant se pose la question du maintien de l’efficacité des vaccins. Contre les variants Alpha (dit « anglais »), Bêta (dit « sud-africain ») et Gamma (dit « brésilien »), on observe une petite perte d’efficacité mais le niveau de protection reste élevé. Par exemple, les vaccins à ARN messager (ceux de Pfizer et de Moderna) protégeaient à 88 % contre le virus original. Cette protection s’établit à 86 % contre le variant Alpha et 77 % contre le Bêta (alors même que sa mutation lui permettait de mieux échapper au système immunitaire), selon une étude française parue dans la revue The Lancet Regional Health Europe.
En France métropolitaine, c’est désormais le variant Delta (dit « indien ») qui circule en majorité. Là encore on constate une réduction minime de l’efficacité. Contre les formes symptomatiques, la protection est de 79 à 88 % avec deux doses du vaccin de Pfizer et de 72 % avec une dose de Moderna. Elle est de 60 à 67 % pour deux doses d’AstraZeneca. Ces données sont tirées de diverses études et compilées par le Dr Éric Topol, du Scripps Research Institute aux États-Unis. La baisse un peu plus marquée pour le vaccin AstraZeneca a conduit la Haute Autorité de santé à recommander de privilégier les vaccins à ARNm (Pfizer ou Moderna) pour les personnes qui démarrent la vaccination ou en deuxième dose pour celles vaccinées avec AstraZeneca pour leur première dose. On ne dispose pas encore de données précises sur le vaccin de Janssen.
Il s’agit là des données de protection contre toutes les formes de Covid, légères comme très graves. Il est intéressant de noter que la protection se maintient mieux contre les formes très graves menant à une hospitalisation : elle est supérieure à 90 % pour les trois vaccins Pfizer, Moderna et AstraZeneca.
Quelle est l’efficacité des vaccins contre la transmission ?
Réelle mais partielle
En réduisant le nombre de personnes infectées, les vaccins réduisent de facto la circulation du virus et donc le risque de transmission. Et quand bien même les personnes vaccinées sont infectées, elles le sont sans doute moins longtemps et moins gravement, ce qui laisse penser qu’elles sont moins contagieuses. Comment cela se traduit-il en chiffres ? C’est difficile à estimer précisément. Une étude menée dans des foyers britanniques au sein desquels une personne infectée par le Covid habitait montre que la transmission à l’entourage est réduite de moitié environ quand la personne infectée était vaccinée par rapport à une personne infectée mais non vaccinée. Cela illustre le fait que la vaccination réduit effectivement mais partiellement la transmission. Cette réduction réelle justifie que les proches ou les soignants entourant une personne fragile ne pouvant pas être protégée par la vaccination (comme une personne immunodéprimée) se fassent vacciner. Cette réduction partielle explique pourquoi la vaccination des autres n’est pas suffisante pour être soi-même protégé.
Quels sont les effets indésirables des vaccins ?
Le plus souvent bénins
La plupart des effets indésirables signalés après une vaccination contre le Covid-19 sont des troubles généraux (malaise, céphalées, fièvre, douleurs, etc.) ou sur la zone piquée. Au 19 juillet, 32 389 réactions anormales avaient été signalées aux centres de pharmacovigilance. 17 000 concernaient cette réponse immunologique appelée « réactogénicité ». Tout à fait classiques, ces troubles sont plus intenses après une injection de Vaxzevria (AstraZeneca). À noter qu’ils peuvent être retardés de plusieurs jours avec Spikevax (Moderna). Les réactions allergiques sévères (anaphylaxie) restent très rares : elles concernent 2,8 cas par million de doses avec Spikevax (Moderna), 5 cas par million avec Comirnaty (Pfizer). Elles sont moins courantes avec les vaccins à vecteur viral, vendus par AstraZeneca et Janssen.
Beaucoup plus rarement, des effets indésirables plus inhabituels peuvent survenir. Ainsi, les vaccins à ARN messager (Moderna, Pfizer) sont susceptibles d’entraîner une élévation temporaire de la pression artérielle, notamment chez les personnes souffrant déjà d’hypertension. Mesurer systématiquement la pression artérielle avant l’injection n’est pas utile, mais une mesure est conseillée aux hypertendus après la vaccination.
Récemment, des cas de myocardites et de péricardites (inflammation de muscles cardiaques) ont été signalés. S’ils doivent encore être confirmés pour les vaccins de Janssen et AstraZeneca, ils ont été ajoutés aux notices des produits de Pfizer et Moderna. Ces troubles cardiaques restent très rares : au 19 juillet, on recensait 7 cas de myocardites et 13 cas de péricardites pour Spikevax (Moderna), 64 et 111 pour Comirnaty (Pfizer). Elles s’observent surtout chez des hommes jeunes, le plus souvent après la seconde dose, mais elles sont peu intenses et transitoires.
Du côté des vaccins à vecteur viral (AstraZeneca et Janssen), on observe une petite augmentation du risque de thromboses atypiques, principalement chez les adultes de moins de 55 ans et moins souvent avec Janssen. Ces vaccins sont donc réservés aux personnes plus âgées. Ces thromboses atypiques peuvent se situer dans le cerveau, dans l’abdomen, sur plusieurs organes, avec une baisse des plaquettes dans le sang. Enfin, un risque extrêmement rare de syndrome de fuite capillaire (fuite de plasma dans les petits vaisseaux sanguins) est associé aux vaccins AstraZeneca et Janssen. Aucun cas n’était signalé fin juillet en France, mais les personnes ayant des antécédents de fuite capillaire doivent privilégier les vaccins à ARN.
Chez les femmes enceintes, la vaccination est conseillée à partir du 2e trimestre de grossesse avec un vaccin à ARN (Pfizer, Moderna). Le suivi spécifique de cette population n’a pas montré d’effets indésirables différents ou plus fréquents que dans le reste de la population. Il en va de même chez les jeunes de moins de 18 ans, pour qui Comirnaty (Pfizer) a été autorisé le premier. Il est vrai que les vaccinés adolescents ou jeunes adultes ont tendance à réagir plus intensément aux différents vaccins que leurs parents et grands-parents. C’est tout à fait normal : leur système immunitaire est plus performant, donc plus réactif. Les inquiétudes quant à un effet délétère des vaccins sur la fertilité, elles, sont infondées. Aucune étude n’a démontré une altération des gamètes ou de la capacité à procréer.
Remerciements au Pr Mathieu Molimard, chef du service de pharmacologie médicale du CHU de Bordeaux, pour ses précisions.
Faut-il vacciner les enfants ?
Le vaccin de Pfizer était autorisé dès sa mise sur le marché chez les plus de 16 ans. Depuis mi-juin, les 12-15 ans peuvent aussi se faire vacciner. Fin juillet, le vaccin de Moderna était aussi autorisé aux adolescents. Dès le 30 septembre, les mineurs à partir de 12 ans seront tous soumis, conformément à la loi adoptée dimanche 25 juillet, à l’exigence de présentation d’un pass sanitaire pour accéder aux lieux publics. Cette incitation très forte à la vaccination ne va pas sans soulever des questions. Dans une récente tribune du British Medical Journal, des chercheurs indépendants soulignaient le problème éthique qu’entraîne une telle mesure. Certes le risque de forme grave n’est pas nul chez les adolescents. Mais ceux en bonne santé sont en quasi-totalité épargnés par les formes graves de Covid. La vaccination ne présente alors pas vraiment de bénéfice individuel. En revanche les effets indésirables, notamment les péricardites et myocardites, sont sans doute rares et le plus souvent bénins, mais existent. Est-ce bien légitime d’exposer ainsi des individus sans réel bénéfice personnel pour un hypothétique bénéfice collectif ? Car si la vaccination des enfants a pour but de protéger les adultes, ne vaudrait-il pas mieux convaincre la part encore importante de la population adulte non vaccinée de se protéger elle-même ?
Au contraire des États-Unis où la vaccination massive des 15-17 ans est en cours, les Britanniques hésitent. Le 19 juillet, le Comité sur les vaccinations et l’immunisation britannique s’est prononcé « contre » la vaccination systématique des enfants et adolescents. Il la réserve à ceux qui sont à risque de forme grave (souffrant par exemple de handicaps neurologiques majeurs ou de trisomie) et la propose aux jeunes gens de 17 ans, peu avant leur 18e anniversaire. Les 12-17 ans vivant avec un proche fragile ne pouvant pas être protégé par la vaccination pourraient également être vaccinés dans le souci de préserver ce proche
Source: UFC Que-Choisir
Les victoires de l’UFC-Que Choisir
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Pesticides et santé – Distance d’épandage – Suite …
Dans une publication en date du 26 juin 2021, l’UFC-Que Choisir faisait le point de la situation en rappelant notamment la situation quant aux recours engagés vers les préfets pour le retraits des chartes invalidées par le Conseil Constitutionnel. (Pour lire l’article, cliquer ICI)
Le 5 juillet 2021, le journal « Actu-Environnement » titrait : « Pesticides : des consultations publiques sur les chartes lancées pendant l’été »
Si cette information venait à se confirmer, nous devrons une nouvelle fois constater que la démocratie participative est bafouée ! Les mesures gouvernementales prises au mois d’août, une tradition bien française !
L’UFC-Que Choisir de Saône-et-Loire bientôt présente sur RADIO Bresse 92.8 FM
Les deux associations « RADIO Bresse » et « UFC-Que Choisir de Saône et Loire » sont convenues d’un partenariat dans lequel l’UFC -Que Choisir de Saône-et-Loire apportera du contenu sur des sujets et informations des domaines de la consommation et de la santé, voire de l’environnement et RADIO Bresse assurera la diffusion sur son antenne.
RADIO Bresse (92.8 FM) depuis son site de Branges près de Louhans émet sur un secteur géographique couvrant Lons-le-Saunier, Seurre, Chalon-sur-Saône, le nord de Mâcon et de Bourg-en-Bresse et plus encore via la radio « connectée » de son site http://www.radiobresse.com/
RADIO Bresse vous propose les programmes suivants:
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- LES INFOS LOCALES – Flash Infos locales, Flash Info nationales, lesPetites Annonces, le Journal des communes…
- LES CHRONIQUES – Pôle emploi, Laz Bresse en balade, la Recette du Chef…
- LES ÉMISSIONS – Revue de Presse, Libre Antenne…
- …et de la musique
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Toutes ces émissions sont diffusées sur 92.8 FM et via le site avec l’option « Écouter LA RADIO en direct » . Le site propose aussi la diffusion spécifique du JOURNAL du jour, de l’Interview du jour…
Dans sa coopération avec l’UFC -Que Choisir de Saône et Loire, RADIO Bresse se propose
- de diffuser sur son antenne un rendez-vous bimensuel dans le cadre du journal d’informations locales « La minute conso » sur une thématique de consommation ;
- d’accueillir notre association en studio pour participer à l’émission « Libre antenne » afin d’informer les auditeurs sur son actualité et ses activités ;
- d’ informer les auditeurs sur les événements ponctuels organisés par l’UFC -QC 71 : permanences, R.V. Conso, conférences, débat…
Une première émission « Libre antenne » de présentation de l’UFC-Que Choisir de Saône et Loire sera diffusée le mercredi 7 juillet 2021 à 10h02 avec une rediffusion dimanche 11 juillet 2021 à 13h05
« La minute conso » démarrera dès le 9 septembre 2021.
Pour accéder au site de RADIO Bresse, cliquer ICI
L’UFC – Que Choisir de Saône et Loire et la campagne Énergie Moins Chère Ensemble de 2021
L’UFC -Que Choisir de Saône et Loire, invite tous les consommateurs, soucieux d’améliorer leur pouvoir d’achat, à souscrire à la nouvelle campagne nationale Énergie Moins Chères Ensemble lancée du 14 juin 2021 au 20 sept 2021
A ce jour, 05 juillet 2021, le nombre d’inscrits s’élève à 137 299 personnes
Pour effectuer votre inscription, qui est gratuite et sans engagement, Rendez-vous sur le site www.choisirensemble.fr et suivez les instructions pour le gaz et l’électricité.
Pour connaitre les éléments préparatoires et comment s’inscrire ? clic : ICI
Pour accéder au communiqué de presse clic : ICI