Changer de mutuelle
Ecouter la Chronique diffusée sur Radio-Bresse le 13 juillet 2023
Pourquoi une complémentaire santé ?
Face à l’augmentation des frais de santé et à la réduction des remboursements, il paraît indispensable de souscrire une complémentaire santé – aussi appelée mutuelle santé. Cette dernière offre un remboursement complémentaire de ceux de l’assurance maladie obligatoire, prenant ainsi en charge tout ou partie de vos dépenses non couvertes.
Des situations très différentes
Depuis déjà plusieurs années, les salariés bénéficient, sauf exceptions limitées, d’une complémentaire santé de groupe en adhérant au contrat négocié par leur employeur.
Les retraités, les indépendants ou encore les étudiants, quant à eux, doivent se débrouiller seuls pour en trouver une et, à l’arrivée, la facture peut être salée !
En effet, en moyenne, les cotisations 2023 ont bondi de 7,1 %, selon une étude récemment publiée par l’UFC-Que Choisir. Les 594 avis d’échéance récupérés auprès de participants à l’enquête ont aussi permis d’établir que cette hausse avait alourdi les cotisations de 126 €, toujours en moyenne. Dans 20 % des cas, ce renchérissement était même supérieur à 240 €.
Changer de mutuelle, maintenant c’est possible à tout moment !
Depuis 2020, l’assuré a la faculté de résilier son contrat à tout moment dès lors que la première année est écoulée. Ce droit acquis de haute lutte, notamment grâce à la mobilisation de l’UFC-Que Choisir, permet de faire jouer la concurrence entre les divers acteurs du secteur. Et la résiliation est à présent facile.
Conseils pour changer de mutuelle
Quand ?
Après 1 an, il est possible de la résilier à chaque date d’échéance (souvent fixée au 1er janvier de chaque année), sans motif à donner, par lettre recommandée avec accusé de réception (LRAR). Les organismes assureurs doivent vous informer de cette possibilité légale au plus tard 15 jours avant la date limite de résiliation : le cas échéant, vous devez envoyer votre lettre avant l’expiration de ce délai de 15 jours.
Auprès de qui souscrire ?
Les contrats sont de plus en plus harmonisés. À la seule lecture des garanties, la différence entre un contrat de mutuelle, de société d’assurance mutuelle, d’assureur ou un contrat individuel émanant d’une institution de prévoyance ne saute pas franchement aux yeux.
Les tarifs peuvent faire la différence surtout après 70 ans.
Comment choisir ?
Il faut tenir compte des tarifs et de l’étendue des garanties : parfois pour certains profils, une formule basique peut suffire.
Il faut donc évaluer vos besoins et votre profil : situation familiale, âge, besoins en soins dentaires, en audition, en optique, etc.
Attention la lecture de contrats est complexe compte tenu de tous les facteurs à prendre en compte et côté lisibilité, les professionnels ont encore pas mal de progrès à faire. Il reste compliqué de comprendre ce qui est couvert ou non, et quels seront les montants des remboursements complétant ceux de l’Assurance maladie… Face à un tel constat, le consommateur en quête d’une complémentaire santé est souvent démuni.
La complémentaire santé solidaire, qu’est-ce que c’est ?
Les personnes dont les ressources sont modestes peuvent bénéficier de la complémentaire santé solidaire (CSS) pour être dispensées de leurs dépenses de santé.
Qui est concerné ? Les personnes vivant en métropole, seules ou en couple, avec ou sans enfants, peuvent avoir accès à la complémentaire santé solidaire (CSS), soit de façon totalement gratuite, soit moyennant le versement d’une participation financière selon leurs ressources annuelles.
Depuis le 1er janvier 2022, les personnes qui perçoivent le RSA n’ont plus aucune démarche à faire : la CSS leur est attribuée automatiquement. Les autres bénéficiaires potentiels doivent effectuer une demande soit à partir de leur compte personnel en ligne sur Ameli.fr soit directement auprès de leur caisse primaire d’assurance maladie (CPAM)
Un comparateur et un service gratuits pour vous accompagner :
L’UFC-Que Choisir compare régulièrement les contrats de complémentaire santé sur son site Quechoisir.org
Depuis cette année, via sa filiale SAS, l’UFC lance une nouvelle campagne pour aider concrètement les consommateurs à choisir leur mutuelle : « Complémentaire Santé Ensemble »
Concrètement, en quoi consiste cette campagne pour les consommateurs ?
La campagne Complémentaire Santé Ensemble 2023 permet de recevoir un devis personnalisé pour un contrat de complémentaire santé à tarif fixe sur 2 ans à compter de la date d’effet du contrat (hors changement de formule, ou changement de département de résidence).
Afin de répondre aux attentes et aux besoins de chacun, il existe 6 formules à la couverture plus ou moins étendue. Les intéressés sont libres d’accepter ou non le devis qu’ils ont reçu. En cas de souscription, ils peuvent demander au nouveau gestionnaire de s’occuper des démarches de résiliation de leur ancienne complémentaire santé si elle a été souscrite il y a plus de 1 an.
Indépendance oblige, un montant forfaitaire de 50 € est versé à la SAS Que Choisir, correspondant aux frais d’organisation de la campagne Complémentaire Santé Ensemble 2023. Cette participation aux frais est incluse dans le tarif de la cotisation.
Les avantages :
- Tarif fixe pendant 2 ans, sauf changement de formule ou du lieu de résidence (zonage tarifaire)
- Souscription sans limite d’âge
- Pas de délai de carence
- Garanties claires et compréhensibles
- L’UFC-Que Choisir à vos côtés en cas de réclamations non résolues pendant les 2 premières années du contrat
Dates de la campagne : jusqu’au 8 août 2023
https://www.quechoisir.org/calculateur-complementaire-sante-n107282/
L’EAU – L’UFC-Que Choisir de Saône et Loire se mobilise contre ‘’LA FUITE EN AVANT!’’
Ecouter la Chronique diffusée sur Radio-Bresse le 30 juin 2023
Un contexte de changement climatique, avec des sécheresses à répétition :
La recharge des nappes phréatiques devrait baisser en moyenne de 10 % à 25 %.
Les débits moyens des fleuves pourrait être réduits de 10 % à 40 % sur l’ensemble de l’année.
Quant aux débits estivaux des fleuves, ils pourraient être réduits de 30 % à 60 %… et le débit du Rhône pourrait être divisé par deux.
Les canalisations aux matériaux fragiles (fonte grise, PVC collé, amiante-ciment) représentent plus de la moitié (55 %) du réseau français et une grande partie d’entre elles a déjà dépassé l’âge où elles auraient dû être remplacées.
En 2019 les Assises de l’Eau ont fixé l’objectif de renouveler 1 % du réseau national par an : en Saône et Loire, 65 % des communes sont en-dessous de cet objectif national. Pour le SIE de la Région Louhannaise, il a été de 2.99.
Avec la suppression totale en 2016 de l’aide en matière d’ingénierie apportée par les services de l’État (connaissance de l’état des réseaux, programmation des travaux, maîtrise d’ouvrage…), les communes sont désormais seules responsables de l’entretien des réseaux.
Les aides financières sont limitées par la faiblesse du budget des agences de l’eau Rhône Méditerranée (pour la région louhannaise) et l’inéquité des contributions entre les différents acteurs : alors que les utilisateurs de l’eau sont censés contribuer au financement en proportion des volumes qu’ils prélèvent dans le milieu naturel, l’agriculture ne contribue qu’à 3% de la redevance prélèvement, alors qu’elle représente l’essentiel des consommations nettes d’eau en été.
Dans le cadre du plan Eau, le gouvernement a bien évoqué le sujet des fuites d’eau, mais pour proposer des mesures dérisoires. Alors que les experts exigent 2.5 à 3 milliards annuels, il a annoncé 180 millions d’euros, ciblés sur les plus petites communes…, une goutte d’eau !
Dans un contexte de raréfaction manifeste de la ressource, il est plus que jamais indispensable et urgent de limiter les pertes d’eau potable. A cet effet, l’UFC-Que Choisir demande aux pouvoirs publics :
- Un renforcement des aides des agences de l’eau Rhône Méditerranée et Loire Bretagne aux collectivités prioritaires en termes de raréfaction de la ressource et de fuites ;
- Une augmentation du budget de l’agence par l’augmentation des redevances payées par les acteurs professionnels ;
- Un développement de l’appui technique du département aux petites communes ;
L’eau potable est une eau qui a été traitée : elle nécessite l’utilisation de produits chimiques, de matériels et d’énergie
L’eau qui repart au milieu naturel ne retourne pas là où elle a été prélevée : elle ne compense donc pas l’eau prélevée dans la nappe alluviale de la Saône pour la Région Louhannaise
Quelques chiffres :
15,1% d’eau potable perdus dans les réseaux de canalisation de Saône et Loire, soit la consommation annuelle de Chalon sur Saône et Mâcon
Pour le Syndicat Intercommunal des Eaux de la région Louhannaise, le rendement du réseau est de 77,02%, en amélioration de 2% par rapport à 2020, soit un taux de pertes est de 22.98%.
Pour un linéaire de réseau de 649 km, et un indice linéaire de perte de 2.8 m3/km/j, ce sont 663 280 m3 perdus sur un an ! Soit l’équivalent de 265 piscines olympiques, et surtout une facture de 1.234 M€ perdus en 2021, que le consommateur paie néanmoins !
Quelques liens internet :
Fourniture d’énergie et bail d’habitation : le vrai du faux des idées reçues
Votre association locale vous propose la publication « Fourniture d’énergie et bail d’habitation : le vrai du faux des idées reçues », issue des appels et des questionnements de nos adhérents.
Vous emménagez en tant que locataire dans votre résidence principale, vous en êtes déjà locataire ou vous allez quitter ce logement. Vous vous posez des questions sur la fourniture d’énergie pour celui-ci, tant pour l’électricité que le gaz, et vous souhaitez savoir ce qui relève de vous ou de votre bailleur.
Vous trouverez, dans cette publication, les réponses à 7 idées reçues fréquentes dans ces situations rencontrées avec votre bailleur, votre fournisseur ou le distributeur en votre qualité de consommateur personne physique.
Au sommaire :
- Idée n°1 : « Le contrat d’énergie, c’est toujours l’affaire du bailleur. »
- Idée n°2 : « Je n’ai pas besoin de faire de relevé des compteurs d’énergie à l’entrée et à la sortie du logement. »
- Idée n°3 : « Je n’ai pas de contrat de fourniture d’électricité à mon nom. Mais, la revente d’électricité étant interdite, mon bailleur ne pourra rien me réclamer. »
- Idée n°4 : « Je ne serai pas facturé pour l’électricité que je consomme pendant l’occupation du logement si je n’ai pas de fournisseur. »
- Idée n°5 : « Si je change de logement, je ne peux pas conserver mon contrat d’énergie en cours. »
- Idée n°6 : « En tant que locataire, je peux refuser le compteur Linky ou Gazpar. »
- Idée n°7 : « Je prends des risques en ne résiliant pas mon contrat de fourniture d’énergie en quittant mon logement. »
Ces développements sont accompagnés d’informations complémentaires « Le saviez-vous ? » :
- Un bailleur doit-il installer un compteur individuel ?
- Comment les consommations d’électricité sans fournisseur sont-elles réclamées au locataire ?
- Comment se passe la résiliation du contrat de fourniture d’énergie ?
- Quels sont les points d’attention en cas de départ d’un colocataire ?
Votre association locale de l’UFC-Que Choisir vous aide à résoudre vos litiges. Découvrez-en plus sur notre fonctionnement et les modalités d’adhésion en consultant notre site.
Réservez le 9 septembre pour tout savoir sur vos données personnelles !
Vous voulez savoir quelles traces vous laissez sur internet, le web et les réseaux sociaux ?
Vous voulez en récupérer certaines ?
Vous voulez connaître des bonnes pratiques d’utilisation des outils numériques ?
RENDEZ-VOUS LE 09 SEPTEMBRE 2023 au Colisée de Chalon sur Saône
Venez découvrir de manière ludique comment l’UFC-Que Choisir de Saône et Loire vous apporte des réponses, quels que soient votre âge ou votre expérience !
Ce sera également l’occasion de découvrir l’ensemble de nos actions !
Dans le cadre de sa campagne nationale d’information et de sensibilisation sur la protection des données, l’UFC-Que Choisir propose un outil exclusif et gratuit permettant à chaque internaute d’exercer ses droits :
Pour plus d’informations :
Site web : https://saoneetloire.ufcquechoisir.fr
E-mail : contact@saoneetloire.ufcquechoisir.fr
Téléphone : 0385394717