ACCES AUX TRANSPORTS EN COMMUN : L’UFC-Que Choisir de Saône-et-Loire révèle les « zones blanches » de notre département
Courriel : contact@saoneetloire.ufcquechoisir.fr Mâcon, le 26 novembre 2024
ACCES AUX TRANSPORTS EN COMMUN
L’UFC-Que Choisir de Saône-et-Loire révèle les « zones blanches » de notre département
Le recours aux transports en commun constitue un levier primordial pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et les dépenses des consommateurs.
L’UFC-Que Choisir de Saône-et-Loire rend public un état des lieux désolant de l’accès aux transports en commun dans notre département rural : pour nombre d’habitants, se passer d’un véhicule individuel relève de la gageure.
« Au quotidien, prenez les transports en commun ! ». Un message obligatoire dans toute publicité pour des véhicules terrestres à moteur … !
Pour sensibiliser le grand public et interpeller les pouvoirs publics, l’UFC-Que Choisir déploie une campagne de communication tant à l’échelle nationale qu’au niveau local à l’occasion de la Journée mondiale des transports durable, le 26 novembre.
L’association a créé une vidéo pour mettre en scène un réseau fictif de « navettes volantes” reliant le Ministère des transports et divers zones blanches. Cette initiative audacieuse vise à illustrer de façon inédite et ironique le manque d’accès au transport en commun dans de nombreuses régions françaises.
Afin de mesurer à quel point ce message, qui découle de la loi « LOM » [1], reste un vœu pieux pour de nombreux habitants de Saône-et-Loire, notre association a cartographié la réalité sur le terrain[2].
Plus d’un habitant sur cinq de Saône-et-Loire n’a pas accès aux transports en commun à proximité de son domicile !
Disposer d’un accès à une gare ou station de bus à proximité de son domicile est nécessaire pour les utiliser, à condition toutefois de disposer de dessertes dont la fréquence ou la ponctualité répondent aux besoins de la population.
Pour autant, dans notre département, 14 % des communes ne disposent d’aucun arrêt de transports en commun (bus ou train).
De plus, si l’on va dans le détail, notre analyse montre que dans plus de trois quarts des communes, plus de la moitié des habitants n’ont aucun accès aux transports en commun dans un rayon de 10 minutes de marche de leur domicile.
Un réseau ferré encore trop centré sur les grandes villes
Les trains sont des éléments structurants pour la mobilité collective et offrent souvent un potentiel de desserte supérieur à celui des bus.
Mais notre étude montre que plus de 94% des habitants de Saône et Loire n’ont pas accès à une gare à moins de 10 minutes de marche de chez eux.
Et les deux tiers d’entre eux résident à plus de 10 minutes en vélo d’une gare.
Un modèle de financement qui aggrave les inégalités territoriales
Le financement des transports publics dépend aujourd’hui en grande partie des contributions des entreprises locales, concentrées dans les grands centres urbains. Cette inégalité de financement pénalise les territoires moins urbanisés dans lesquels les Autorités Organisatrices de Mobilité Locales n’ont pas les moyens de développer des services publics de transport adaptés aux besoins des habitants.
Face à ces constats, l’UFC-Que Choisir de Saône-et-Loire appelle à une refonte de la politique de mobilité permettant le développement d’une mobilité durable et équitable passant par :
Des investissements ambitieux dans les réseaux de transports en commun pour assurer une offre de qualité au-delà des seules zones urbaines afin de réduire la dépendance à la voiture ;
- Une refonte du financement des autorités organisatrices des mobilités locales (AOML) leur garantissant les ressources nécessaires pour le développement des transports en commun, en particulier en zones rurales et périurbaines ;
- Une révision des règles d’aménagement du territoire qui soit davantage basée sur l’intégration des transports en commun aux décisions d’urbanisme, en lien avec les besoins de logement, pour favoriser une réelle inclusion territoriale.
En outre, nous demandons la publication de données complètes et à jour sur la localisation des arrêts de transports en commun, les zones de transport à la demande et sur les aspects qualitatifs de l’offre : fréquence, adéquation aux besoins en termes d’horaires et ponctualité…
Enfin, notre association a réalisé une action de terrain dans le cadre de la campagne #LaMobilitéUnePriorité
[1] Loi d’orientation des mobilités de 2019
[2] La méthodologie est décrite précisément dans l’étude nationale publiée ce jour : https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-plus-de-10-millions-de-francais-sans-alternatives-a-la-voiture-l-ufc-que-choisir-revele-les-zones-blanches-de-l-acces-aux-transports-publics-n132694/?dl=141994
L’usurpation d’identité : Comment s’en rendre compte, s’en prémunir et agir
Ecouter la Minute – Conso diffusée sur Radio-Bresse le 22 novembre 2024
L’usurpation d’identité est le fait de prendre délibérément l’identité d’une autre personne vivante, généralement dans le but de réaliser des actions frauduleuses commerciales, civiles ou pénales, comme régulariser sa situation au regard de l’émigration, accéder aux finances de la personne usurpée, ou de commettre en son nom un délit ou un crime, ou d’accéder à des droits de façon indue.
L’usurpation d’identité débute toujours par la collecte de renseignements personnels sur la victime. Les renseignements personnels peuvent être le nom, le numéro de téléphone, la date de naissance, la filiation, l’adresse, le numéro d’assurance sociale, le numéro de carte de crédit, le mot de passe de carte de crédit ou de débit ou toute autre information permettant d’identifier la personne. Si la victime de l’usurpation d’identité reste vivante, et possède la faculté de défendre ses droits.
Les usurpateurs utilisent ensuite ces informations pour effectuer une ou plusieurs transactions en simulant l’identité de la personne fraudée. Par exemple, un fraudeur peut par exemple
- ouvrir un compte bancaire et contracter des crédits dont il n’aura pas à assumer le remboursement ;
- ouvrir des lignes téléphoniques et ne jamais payer les communications ;
- retirer de l’argent du compte en banque de sa victime ;
- prétendre être titulaire des mêmes diplômes et qualifications que sa victime ;
- épouser une personne, avoir des enfants sans en assumer les responsabilités ;
- toucher des indemnités en lieu et place du titulaire réel (retraite, allocations sociales, etc.) ;
- rouler avec l’immatriculation d’un véhicule de même type et ne pas payer les amendes liées aux infractions au code de la route ;
- dissimuler sa responsabilité pénale ;
- ne pas assumer les actes de la vie courante en se dé-responsabilisant ;
Comment suspecter ou découvrir que l’on est victime d’une usurpation d’identité ?
Les victimes d’usurpation d’identité le découvrent souvent a posteriori lorsqu’un ou des préjudices ont déjà été causés en leur nom. En effet, il n’est pas possible de savoir dans l’absolu si quelqu’un se fait passer pour vous tant que vous ne recevez pas un signal qui l’indique. Néanmoins, certains signes doivent vous alerter sur le fait que vous êtes peut-être victime d’une usurpation d’identité comme par exemple :
- Une activité suspecte sur vos comptes bancaires
- Des prêts ou crédits contractés à votre insu
- Des relances, amendes, condamnations inattendues
- Une activité anormale sur vos comptes en ligne
- Des notifications de modifications d’informations personnelles
- Des alertes de connexion inhabituelles
- Une activité anormale sur vos comptes de réseaux sociaux
- De faux profils ou comptes à votre nom
- Une activité suspecte sur votre téléphone mobile
- Des contacts incongrus
Que faire si on est victime d’usurpation d’identité ?
Tout le monde peut se retrouver un jour confronté à une usurpation d’identité qu’il s’agisse du piratage de son adresse email, d’une fraude bancaire ou du vol de ses papiers. L’usurpation d’identité est d’autant plus fréquente qu’il est malheureusement très simple de voler l’identité d’autrui. Quelques renseignements de base sur l’état civil (nom, prénom, date de naissance et filiation) suffisent pour se faire délivrer un extrait d’acte de naissance. Avec une pièce d’identité, un justificatif de domicile et un justificatif de ressources, le fraudeur peut ouvrir un compte bancaire.
Les conséquences d’une usurpation d’identité peuvent-être très lourdes pour la personne qui en est victime.
Il est primordial d’être réactif et d’agir dès que l’infraction est détectée. Vous pourrez ainsi préserver vos droits et limiter au maximum les conséquences de l’infraction.
Conservez toutes les preuves en votre possession (captures d’écran, messages, adresses des pages Internet concernées, documents…) qui pourront vous servir pour prouver l’infraction.
Signalez directement l’usurpation d’identité auprès des plateformes sur laquelle elle a lieu. Quelques liens de signalement : Facebook, Twitter, LinkedIn, Instagram, Snapchat, YouTube. Contactez directement le service concerné s’il ne figure pas dans cette liste.
Déposez plainte pour chaque fait d’usurpation d’identité au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie ou encore par écrit au procureur de la République du tribunal judiciaire dont vous dépendez. Conservez une copie de chaque plainte dans le cadre de vos démarches auprès de vos organismes financiers ou des administrations
Prévenez immédiatement tous les établissements bancaires ou financiers dont vous êtes client de l’usurpation d’identité dont vous êtes victime. Si vos informations bancaires ont été dérobées, faites opposition immédiatement.
Faites annuler et renouveler vos pièces d’identité utilisées par les escrocs
Produisez une attestation sur l’honneur à l’attention de tous les organismes qui vous mettent en cause pour justifier que vous n’êtes pas l’auteur des faits reprochés en joignant une copie de la plainte déposée.
Contactez la Banque de France pour signaler les faits et vérifier si des crédits ont été souscrits ou si un compte bancaire a été ouvert à votre insu. Consultez également le fichier central des chèques (FCC), celui des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP) et le fichier national des comptes bancaires et assimilés (FICOBA) pour vérifier si des opérations frauduleuses n’ont pas été commises en votre nom.
Comment s’en protéger ?
Ne communiquez jamais d’informations personnelles sensibles (identité, mots de passe, numéro de sécurité sociale…) par messagerie, par téléphone ou sur Internet, ni de documents d’identité (pièce d’identité, fiche de paie, avis d’imposition, RIB…) à des personnes ou organismes que vous n’avez pas authentifiés avec certitude.
Marquez les copies des documents d’identité que vous transmettez en inscrivant par-dessus le motif de l’envoi, la date et le destinataire pour éviter que vos documents ne soient réutilisés à des fins frauduleuses. Pour vos documents numérisés, le service filigrane.beta.gouv.fr permet d’ajouter un marquage personnalisé.
Ne donnez que le minimum d’informations personnelles indispensables sur un site ou un service en ligne sur lequel vous vous enregistrez. Lorsque cela est possible, utilisez des pseudonymes au lieu de vos nom et prénom.
Faites attention à qui vous parlez sur Internet ou par téléphone car les cybercriminels utilisent également les outils numériques (réseaux sociaux, e-mails…) ainsi que le téléphone
(SMS, appels) pour se faire passer pour des organismes officiels ou des contacts connus afin de vous dérober des informations personnelles.
Vérifiez les paramètres de confidentialité de vos informations personnelles (numéro de téléphone, adresse de messagerie…) et de vos publications sur les réseaux sociaux pour éviter qu’elles ne soient visibles publiquement.
Vérifiez régulièrement vos relevés de compte bancaire afin d’identifier toute opération anormale.
Conservez vos informations personnelles et bancaires ainsi que vos documents d’identité en lieu sûr pour éviter qu’ils ne tombent dans de mauvaises mains.
Détruisez tous les documents qui contiennent des informations personnelles avant de les jeter. Ils pourraient être récupérés et utilisés par des criminels à vos dépens.
Utilisez des mots de passe différents et complexes pour chaque site et application. En cas de piratage d’un de vos comptes, les cybercriminels risquent d’accéder à vos autres comptes utilisant ce même mot de passe. Tous nos conseils pour gérer vos mots de passe.
Activez la double authentification lorsque le site ou le service le permettent, pour renforcer le niveau de sécurité d’accès à vos comptes et en limiter les risques de piratage.
N’ouvrez pas les messages suspects et leurs pièces jointes, et ne cliquez jamais sur les liens provenant de chaînes de messages, d’expéditeurs inconnus ou d’un expéditeur connu mais dont le contenu est inhabituel ou vide. Vous risqueriez d’être infecté par un virus qui pourrait donner l’accès à vos matériels et aux informations personnelles qu’ils contiennent.
Mettez régulièrement à jour vos appareils et leurs logiciels ou applications, afin de corriger les failles de sécurité qui pourraient permettre à un cybercriminel de prendre le contrôle de vos équipements et accéder à vos informations personnelles.
Energie moins chère ensemble gaz : la nouvelle campagne est lancée !
ENERGIE MOINS CHERE ENSEMBLE
Un achat groupé de gaz pour permettre aux Saône-et-Loiriens de réaliser d’importantes économies
A l’entame de la période de l’année où la consommation d’énergie est la plus importante, l’UFC-Que Choisir de Saône et Loire, forte du bilan des opérations passées, propose aujourd’hui aux Saône-et-Loiriens, un achat groupé « gaz » avec une offre à tarifs fixes sur 2 ans permettant aux consommateurs de réaliser d’importantes économies sur leurs factures.
Cette offre – actuellement de loin la plus compétitive du marché – est présentée sur le site www.quechoisirensemble.fr et l’achat groupé court jusqu’au 31 décembre 2024 inclus.
Alors que les prix de l’énergie restent à un niveau très élevé, l’UFC-Que Choisir, déterminée à œuvrer concrètement pour le pouvoir d’achat des consommateurs, a lancé, via sa filiale, la SAS Que Choisir, un appel d’offres auprès des fournisseurs nationaux de gaz, afin qu’ils proposent une offre attractive financièrement, et sécurisée juridiquement. Plusieurs fournisseurs ont transmis des offres, et, après analyse, l’offre lauréate la moins disante est celle d’Alterna Energie. Cette offre est proposée aujourd’hui à tous les abonnés desservis par le distributeur national GRDF (hors entreprises locales de distribution).
Entre 17 % et 22 % d’économies (TTC) par rapport au prix repère moyen du kWh
L’offre lauréate affiche un prix du gaz (TTC) entre 17 % et 22 % inférieur au prix repère du mois de novembre publié par la Commission de régulation de l’énergie[1]. L’abonnement est à un prix identique à celui du prix repère (parmi les moins chers du marché). Cette offre permet ainsi de réaliser des économies substantielles[2].
Concrètement, et en comparaison avec l’offre « passerelle » vers laquelle ont basculé les anciens abonnés au TRV gaz, un ménage utilisant uniquement le gaz pour la cuisson ou pour l’eau chaude sanitaire et en consommant 4 000 kWh par an réalisera une économie de 166 euros sur sa facture annuelle (573 euros contre 739 euros)[3]. Le gain de pouvoir d’achat sera encore plus important pour un ménage chauffé au gaz et en consommant 20 000 kWh par an puisqu’il économisera 473 euros sur une année (2 004 euros contre 2 477 euros). Au regard de l’ensemble des offres actuellement proposées sur le marché, l’offre Énergie moins chère ensemble est, et de loin, la plus attractive financièrement[4], en étant à minima 13,6 % moins chère[5].
Un prix fixe sur 2 ans préservant les consommateurs d’une nouvelle flambée tarifaire
En application du cahier des charges, l’offre proposée par le lauréat garantit la fixité du prix du gaz et de l’abonnement sur deux ans[1] (hors évolutions de la fiscalité). Dès lors, les consommateurs sont préservés sur une longue période d’une potentielle nouvelle explosion tarifaire liée aux prix de gaz sur les marchés. L’offre « Énergie moins chère ensemble » pourrait donc en réalité permettre des économies encore plus importantes que celles calculées sur la base des prix actuels.
Au-delà des tarifs compétitifs, une sécurité juridique
Au-delà de l’aspect tarifaire, l’offre « Énergie moins chère ensemble » se caractérise à nouveau par une sécurité juridique renforcée avec un contrat sûr, avec des clauses plus protectrices des consommateurs que celles classiquement proposées, ainsi que par l’implication de la Fédération UFC-Que Choisir dans le traitement des éventuelles réclamations des souscripteurs durant la première année[2].
Le bénéfice des précédentes campagnes pour les Saône-et-Loiriens.
Initiée en 2013 sur le gaz, et ouverte à partir de 2016 à l’électricité, les campagnes « Energie moins chère ensemble » ont permis aux Saône-et-Loiriens de réaliser des économies significatives. Lors de la dernière campagne 2023 consacrée à l’électricité, les 1462 souscripteurs du département ont économisé 159 euros en moyenne sur un an, soit 232019 euros de pouvoir d’achat économisés dans le département.
Pour aujourd’hui faire baisser les factures de gaz, l’UFC-Que Choisir de Saône et Loire invite les consommateurs du département à découvrir l’offre lauréate « Energie moins chère ensemble » sur http://www.quechoisirensemble.fr. En cas d’intérêt, ils peuvent obtenir du fournisseur lauréat un devis personnalisé, et le cas échéant exprimer leur souhait de souscrire[3] à l’achat groupé jusqu’au 31 décembre 2024.
[1] Pour rappel, seul le fournisseur est engagé quant à la fixité du prix, les souscripteurs restent libres de résilier à tout moment.
[2] Concrètement, en cas de réclamation non satisfaite, toute réponse du fournisseur à cette réclamation sera d’abord transmise à la Fédération UFC-Que Choisir qui, en cas de désaccord sur son contenu, pourra en informer le consommateur et lui présenter notamment les voies de recours possibles si le désaccord subsistait.
[3] Pour couvrir les frais d’organisation, une participation de 12 euros TTC sera demandée aux seuls souscripteurs (réduite à 6 euros TTC pour les adhérents de l’UFC-Que Choisir et les abonnés à ses publications).
[1] Selon la zone tarifaire (GRDF répartit le territoire national en 6 zones) et l’option tarifaire (cuisson ou chauffage).
[2] L’offre lauréate est accessible aux abonnés gaz desservis par le distributeur national GRDF (hors entreprises locales de distribution).
[3] Pour un ménage habitant en zone 3 GRDF. La facture annuelle varie en fonction de la zone.
[4] Voir à ce titre le comparateur énergie gratuit et indépendant de l’UFC-Que Choisir : https://www.quechoisir.org/comparateur-energie-n21201
[5] Pour un ménage habitant en zone 3 GRDF et consommant 20 000 kWh de gaz par an.
[6] Pour rappel, seul le fournisseur est engagé quant à la fixité du prix, les souscripteurs restent libres de résilier à tout moment.
[7] Concrètement, en cas de réclamation non satisfaite, toute réponse du fournisseur à cette réclamation sera d’abord transmise à la Fédération UFC-Que Choisir qui, en cas de désaccord sur son contenu, pourra en informer le consommateur et lui présenter notamment les voies de recours possibles si le désaccord subsistait.
[8] Pour couvrir les frais d’organisation, une participation de 12 euros TTC sera demandée aux seuls souscripteurs (réduite à 6 euros TTC pour les adhérents de l’UFC-Que Choisir et les abonnés à ses publications).
Les fausses offres de prêt immobilier. Les repérer, s’en prémunir, agir !
Ecouter la Minute – Conso diffusée sur Radio-Bresse le 8 novembre 2024
Les pouvoirs publics ont alerté contre la recrudescence de fausses offres de prêts immobiliers ou de rachat de crédit. .En effet , des individus usurpant l’identité de courtiers et d’établissement de crédit ,n’hésitent pas à contacter le public pour faire souscrire des offres de prêt.Ces offres étant fausses,les victimes s’exposent à de lourdes pertes financières en transférant des fonds à des escrocs. C’est la raison pour laquelle il faut être vigilant .
COMMENT PROCEDENT LES ESCROCS ?
Les victimes sont démarchées soit par téléphone ,soit par courrier électronique, soit par des publicités sur les réseaux sociaux .Pour se rendre crédible,les escrocs ne reculant devant aucun moyen , pratiquent de la manière suivante:
- Soit en créant des faux sites de comparateurs de crédit pour collecter vos données :
- Comparateur-taux-credit.com,
- eligibilite-credit.com,
- eco-durable.info
- Soit en inventant de toute pièce le nom de domaine du site ou l’adresse mail .
- Soit en copiant également l’original du site ( Par exemple,les escrocs utilisent des documents ayant pour entête des logos d’établissements autorisés à distribuer des crédits en France.
- En démarchant par téléphone ,se présentant comme courtiers autorisés à exercer en France
- En appâtant le public avec des taux de crédit alléchants.
Après signature d’une fausse offre de Crédit,les escrocs demandent aux victimes de verser leur apport personnel par virement sur des comptes parfois ouverts auprès d’établissements dont l’identité à été usurpée.Une fois l’argent versé ,la victime n’a plus de nouvelles.
Ou en matière de rachat de crédit ,lorsque le crédit est octroyé et les fonds débloqués,les victimes sont invitées à faire un virement pour solder le 1er Crédit. En réalité le compte désigné est celui de l’escroc et les victimes doivent rembourser 2 crédits ,l’ancien et le nouveau.
QUELLES SONT LES CARACTERISTIQUES DE CES OFFRES ?
Selon le cas ,certains signes doivent alerter :
- les prêts sont proposés à des conditions très avantageuses,le taux d’intérêt du prêt est anormalement bas .
- L’accord n’est soumis à aucune condition de ressources.Il n’y a pas ou peu d’évaluation de la solvabilité de l’emprunteur ni de constitution de garantie .
- on vous promet d’obtenir des prêts sans délai ou dans un délai très court.
- On vous promet un versement très rapide.
- On vous présente des offres promotionnelles qui vous incitent à vous décider très vite ( attention notamment aux publicités sur internet et sur les réseaux sociaux ).
COMMENT S’EN PREMUNIR ?
Il faut impérativement vérifier l’identité de votre interlocuteur employé par la société à laquelle il se réfère .
- S’il s’agit d’un courtier ,Il doit figurer sur la liste du registre officiel des intermédiaires en opérations de banque ou d’assurance ,ce registre est géré par l’ORIAS.
- Il faut consulter les listes noires des pouvoirs publics bancaires. L’ACPR (autorité de contrôle prudentiel et de résolution )publie des listes noires recensant les noms de domaine ayant déjà été identifiés dans le cadre d’offres frauduleuses et recommande de les consulter pour vérifier que le site concerné n’y figure pas.
QUELQUES BONS REFLEXES :
- Ne répondez pas à des appels non identifiés.
- Si vous répondez à un appel :Pour vous assurer que votre interlocuteur est bien employé par la société à laquelle il se réfère, faites un contre appel (en contactant le standard de la société en ayant trouvé ,vous même, le numéro de téléphone et l’adresse e-mail de la société invoquée.)
- Ne communiquez jamais vos coordonnées bancaires,ne transmettez jamais de documents ou d’autres données personnelles,sans avoir de certitude sur l’identité de l’interlocuteur.
- Ne versez aucune somme d’argent pour l’obtention d’un prêt ou le déblocage de fonds, on peut vous demander par exemple d’effectuer un premier versement pour couvrir certains frais.
Mais pour les victimes de ces escroqueries ?
il faut :
- Déposer une plainte (une pré-plainte)dans les meilleurs délais.
- Faire un signalement sur INFO ESCROQUERIES, plate-forme téléphonique composée de policiers et de gendarmes, en appelant le 0805 805 817 .