UFC-Que Choisir de Saône-et-Loire

Un Handi City Tour à Mâcon

La loi du 11 février 2005 pose le principe selon lequel « toute personne handicapée a droit à la solidarité de l’ensemble de la collectivité nationale, qui lui garantit (…) l’accès aux droits fondamentaux reconnus de tous les citoyens, ainsi que le plein exercice de sa citoyenneté ».

Pour en savoir plus sur les handicaps, les difficultés mais aussi les capacités des uns et des autres, la Préfecture de Saône-et-Loire, le Département de Saône-et-Loire, la Ville de Mâcon, Mâconnais Beaujolais Agglomération, la Fédération Française du Sport Adapté de Saône-et-Loire, les associations A.M.I., Randicap Solidaire 71, UFC Que Choisir 71, Valentin Haüy, APF France Handicap, Atout Trèfle, et UnisCité organisent

un Handi City Tour ce mardi 3 juin –

Place Saint-Pierre de 13h30 à 18h00

Au programme :

  • Des ateliers et une exposition de sensibilisation au handicap ;
  • Présentation de véhicules pour personnes à mobilité réduite ;
  • Un parcours ludique de mise en situation dans les rues du centre-ville ;
  • Découverte du cœur de ville avec le petit train touristique (départ à 14h30 et 15h, place Saint-Pierre).

Venez nombreux, c’est l’occasion d’échanger avec des consommateurs que l’on ne rencontre pas fréquemment !

31 mai 2025

STOP aux substances indésirables !

Aliments, cosmétiques, produits ménagers : on trouve ces substances partout dans notre environnement quotidien !Quels sont leurs effets ? Comment les trouver facilement ? L’UFC-Que Choisir vous l’explique

Mais de quoi parle-t-on ?

Plus de 300 additifs alimentaires sont autorisés dans l’Union européenne. Tous font l’objet d’une évaluation de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa). Pourtant, des publications scientifiques jettent régulièrement le doute sur certains d’entre eux. Tous les additifs autorisés ne sont donc pas forcément à mettre dans le même panier. Mais comment faire le tri ?

Les substances indésirables et leurs effets

Les additifs alimentaires ont des fonctions particulières, comme par exemple :

  • Garantir la qualité sanitaire des aliments (conservateurs, antioxydants) ;
  • Améliorer l’aspect et le goût d’une denrée (colorants, édulcorants, exhausteurs de goût) ;
  • Conférer une texture particulière (épaississants, gélifiants) ;
  • Garantir la stabilité du produit (émulsifiants, antiagglomérants, stabilisants).

On distingue deux types d’additifs :

  • Naturels, c’est à dire obtenus à partir de microorganismes, d’algues, d’extraits végétaux ou minéraux
  • De synthèse.

Un additif est obligatoirement mentionné dans la liste d’ingrédients par sa fonction suivie de son nom en toutes lettres ou de son code E. Les industriels ne facilitent pas l’information du consommateur en indiquant tantôt le code E tantôt un nom parmi les plusieurs possibles. Par exemple, le E150d est tantôt avec son seul code, tantôt étiqueté « caramel », tantôt « caramel au sulfite d’ammonium ».

Les constats des effets

Les émulsifiants figurent parmi les additifs les plus largement utilisés par l’industrie agroalimentaire. Ils permettent d’améliorer la texture des aliments et de prolonger leur durée de conservation. Des chercheurs et chercheuses de l’Inserm, d’INRAE, de l’université Sorbonne Paris Nord, d’université Paris Cité et du Cnam, au sein de l’Équipe de recherche en épidémiologie nutritionnelle (Eren-Cress), se sont intéressés aux conséquences sur la santé cardiovasculaire de la consommation d’émulsifiants alimentaires. Les résultats de leur étude suggèrent une association entre les apports alimentaires d’additifs émulsifiants et un risque accru de maladies cardiovasculaires.

Citons les nitrates et nitrites ajoutés : l’Anses a publié un rapport en 2022 confirmant le lien entre le risque de cancer colorectal et les nitrites et nitrates ajoutés, aucune interdiction n’a encore été prononcée ni à l’échelle nationale, ni à l’échelle européenne.

6 colorants dits azoïques doivent étiqueter «peut avoir des effets indésirables sur lactivité et lattention chez lenfant» en tout petit derrière le produit (E102 tartrazine, E104 jaune de quinoléine, E110 jaune soleil FCF, E122 azorubine, E124 rouge ponceau 4R, E129 rouge allura AC). Un risque de cancérogénicité n’est pas non plus à écarter.

Les édulcorants intenses (tels que l’aspartame E951, l’acésulfame K E950 ou le sucralose E955). Le Centre international de la recherche contre le cancer (CIRC) a même classé l’aspartame comme « possiblement cancérogène pour l’être humain »

L’exposition chronique à un cocktail d’additifs via l’alimentation ultra-transformée est une autre des pistes des pathologies évoquées.

En ce qui concerne les produits ménagers : 91% émettent du formaldéhyde, une substance cancérogène (Centre international de recherche sur le cancer) et pour les cosmétiques on note la présence d’allergènes, de perturbateurs endocriniens…

Les travaux de l’UFC-Que Choisir : des additifs définis comme « acceptables » jusqu’ à « à éviter »

Sur la base d’une revue des données scientifiques les plus récentes, (l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (AESA), l’Organisation Mondiale de la Santé, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC)), l’UFC-Que Choisir dénombre, parmi les 300 additifs autorisés dans les produits alimentaires :

  • 19 additifs à éviter : additif pour lequel les effets indésirables/néfastes identifiés par un faisceau d’études scientifiques nous semblent critiques. Très souvent, un risque de dépassement de dose journalière admissible (DJA) est souligné, notamment au sein de populations sensibles.
  • 68 additifs peu recommandables : additif pour lequel un faisceau d’études scientifiques identifie un ou plusieurs effets indésirables/néfastes. Les niveaux de preuves pour certains de ces effets sur la santé humaine sont encore insuffisants et les limites d’usages sont censées garantir la sécurité des consommateurs pour les toxicités avérées,
  • 110 additifs tolérables : additif pour lequel les données disponibles sont insuffisantes ou additif associé à l’un des cas suivants :
  • Allergie possible chez les personnes sensibles,
  • Désagréments intestinaux si consommé à forte dose,
  • Possible dépassement de la dose journalière admissible (DJA) chez les forts consommateurs de produits vecteurs,
  • Étude(s) ponctuelle(s) évoquant un effet indésirable/néfaste.
  • 130 additifs acceptables : additif sans risque connu à ce jour. Sa consommation est a priori non problématique en l’état actuel des connaissances.

 Voilà qui n’est pas rassurant ! Comment s’y retrouver facilement et rapidement quand nous allons faire nos courses ? A moins d’avoir une journée complète, impossible de lire et de comprendre ce que tout cela a comme impact ! L’outil élaboré par l’UFC-Que Choisir : la nouvelle version de l’application Quel Produit.

Une application gratuite dans toutes ses fonctionnalités • Des propositions de produits alternatifs plus sains • 370.000 références dans la base de données : 230 000 cosmétiques 134 000 produits alimentaires 6 000 produits ménagers et dentretien.

Pour les produits alimentaires, elle fournit une note « santé », qui tient compte du Nutri-Score et des additifs et les composés chimiques à risques, à éviter ou tolérables pour les cosmétiques ou les produits ménagers. A noter que la nouvelle application permet de différencier le public utilisateur des cosmétiques : les jeunes enfants, les femmes enceintes ou les adultes par exemple.

Le 14 mai, notre équipe de Saône et Loire est allée à la rencontre des clients du Super U de Prissé pour les sensibiliser à cette question et leur faire découvrir, en scannant leurs courses, la nouvelle application Quel Produit. Ce sont plus de 70 consommateurs qui se sont pliés de bonne grâce à cette action, et qui ont pu la découvrir

N’attendez plus ! téléchargez l’application !

 

 

LES DEMANDES DE L’UFC-QUE-CHOISIR

 L’UFC-Que Choisir, soucieuse de garantir la sécurité des consommateurs, demande aux autorités européennes :

  1. Une évaluation réellement indépendante de la dangerosité des composants des cosmétiques, des additifs alimentaires et des produits ménagers,
  2. Une interdiction sans délai des composés les plus à risque,
  3. Une réforme des mentions d’étiquetage :

                       ➢ une taille minimale,

                       ➢ un contraste visuel,

                       ➢ des scores coloriels

 

 

30 mai 2025