L’assurance scolaire: y souscrire ou pas ? En savoir plus …
Ecouter la minute conso diffusée sur Radio-Bresse le 18 juillet 2025
L’assurance scolaire est facultative pour les activités scolaires obligatoires, c’est-à-dire faisant partie du programme défini par l’Éducation nationale (sport par exemple : piscine, activités en gymnase ou terrain de sport). En revanche, elle est exigée pour les sorties extra-scolaires facultatives telles que les classes vertes, séjours linguistiques ou visites de musée par exemple. L’enfant ne pourra donc pas y participer si vous ne fournissez pas l’attestation d’assurance à son établissement. Vous devez également souscrire une assurance scolaire si votre enfant fréquente la cantine. C’est aussi le cas s’il participe aux activités organisées par les communes après le temps scolaire (études surveillées, activités culturelles ou sportives).
- L’assurance scolaire protège votre enfant contre les dommages causés ou subis à l’école, au collège ou au lycée.
Elle se compose des 2 garanties suivantes :
- La garantie responsabilité civile couvre les dommages causés par l’enfant
- La garantie accident corporel couvre pour les dommages subis par l’enfant, y compris s’il se blesse lui-même.
Le contrat d’assurance scolaire peut également proposer des garanties complémentaires (racket ou vols divers, services d’assistance permettant à un enfant malade de poursuivre sa scolarité à domicile).
En fonction de la formule choisie, l’assurance protège votre enfant de l’une des manières suivantes :
- Formule appelée assurance scolaire: Pendant les activités scolaires et le trajet entre le domicile et l’école, aller et retour
- Formule appelée assurance extra-scolaire: 24h sur 24, en tout lieu et sur toute l’année, y compris pendant les activités de loisirs et les périodes de vacances.
Les points de vigilance :
- Vous pouvez souscrire cette assurance auprès de votre assureur habituel.
Vous pouvez également adhérer à un contrat collectif proposé par une association de parents d’élèves ou par un établissement d’enseignement privé.
- Vérifiez auparavant que vous ne bénéficiez pas déjà des garanties de l’assurance scolaire dans un autre contrat d’assurance.
Exemple :
- La garantie responsabilité civile de l’assurance scolaire peut être couverte par votre assurance multirisques habitation.Certains contrats personnels (garantie individuelle accidents ou garantie des accidents de la vie) peuvent aussi garantir les accidents corporels subis par l’enfant.
- La garantie contre les accidents corporels peut se trouver dans les contrats d’assurance habitation, si vous avez souscrit une garantie contre les accidents de la vie (GAV) ou une garantie accident individuelle étendue à l’enfant.
- La majorité des contrats d’assurance scolaire inclut des garanties complémentairescomme un service d’assistance qui permet aux enfants malades ou blessés de poursuivre leur scolarité à domicile ou encore une garantie contre le vol de leurs affaires scolaires.
- Comment souscrire à une assurance scolaire ?
Renseignez-vous tout d’abord auprès de votre assureur pour vérifier que votre enfant n’est pas déjà couvert par une assurance à laquelle vous auriez déjà souscrit. Vous pouvez ensuite décider de souscrire à une assurance scolaire auprès de votre assureur ou auprès de n’importe quel autre assureur. Vous pouvez aussi adhérer à cette assurance via une association de parents d’élèves.
Si votre enfant change d’école ou d’établissement, vous devez en informer votre assureur.
- Les assurances proposées en partenariat avec les fédérations de parents d’élèves sont-elles intéressantes ?
Pas spécialement. La Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE) travaille en partenariat avec la Mutuelle assurance élève (MAE) et la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (Peep) avec les Mutuelles du Mans assurances (MMA). Leurs propositions ne sont ni plus ni moins intéressantes que celles des autres assureurs et mutuelles. C’est souvent par facilité que les parents y souscrivent, plutôt que passer en revue leurs contrats.
Que devez-vous faire en cas d’accident ?
- Si votre enfant est blessé :
- Recueillez le maximum de renseignements sur les circonstances de l’accident,
- Faites établir par un médecin un certificat détaillé sur la nature des blessures et l’évolution prévisible,
- Dans les cinq jours ouvrés, déclarez l’accident auprès de votre assureur,
- Conservez les décomptes de remboursement de la sécurité sociale et éventuellement de votre mutuelle.
À savoir:
Si un responsable est identifié et que par ailleurs votre contrat d’assurance multirisque habitation prévoit une « protection/assistance juridique », c’est votre assureur qui se chargera des démarches pour réclamer une indemnité.
- Si votre enfant est à l’origine d’un accident :
- Déclarez l’accident, de préférence par lettre recommandée avec accusé de réception, quelle que soit votre première opinion sur la responsabilité de votre enfant,
- Si vous avez deux assurances de responsabilité civile (scolaire et familiale), vous devez en informer chaque assureur. L’un d’eux indemnisera la victime pour compte commun.
- Les règles mentionnées dans le point précédent sont valables uniquement pour les établissements publics. Les établissements privés fixent leurs propres règles d’assurance, qu’il convient de connaitre au moment de l’inscription de votre enfant.
Quelques chiffres :
On en trouve à partir de 10 € par an. Les prix montent jusqu’à 40 € ou 60 € pour une couverture plus complète englobant les vacances. Les formules de base sont amplement suffisantes. En cas de gros sinistre (si un enfant met le feu à son collège ou cause un grave accident de la circulation), d’autres contrats entrent presque systématiquement en jeu. L’assurance scolaire est une couverture de petits sinistres. Le montant moyen des remboursements est de l’ordre de 75 €.
Quelques liens internet :
https://www.quechoisir.org/actualite-assurance-scolaire-conseillee-mais-pas-obligatoire-n4915/
https://www.economie.gouv.fr/particuliers/assurance-scolaire
Les banques « en ligne »: Avantages, inconvénients, fiabilité…en savoir plus
Ecouter la « Minute-Conso » diffusée sur Radio-Bresse le 4 juillet 2025
QU’EST-CE QU’UNE BANQUE EN LIGNE ?
Il existe deux grandes catégories de banques en ligne : les banques en ligne « première génération » et les néo-banques.
Les banques en ligne première génération sont généralement adossées à un établissement bancaire. C’est notamment le cas de Hello Bank (BNP – Paribas ) ou Fortunéo (Crédit mutuel Arkéa )
Contrairement à leur maison mère, ces banques ont la particularité de ne pas avoir d’agences. Elles ne disposent d’aucun espace pour accueillir la clientèle, à l’image des réseaux traditionnels. Toute la relation entre les clients et les conseillers est dématérialisée. La gestion des comptes se fait à distance, par internet, par application mobile ou téléphone.
Les Néobanques (Nickel, Revolut) sont des établissements de paiement ayant obtenu un »agrément » de l’ACPR (Autorité de contrôle prudentiel et de résolution). Elles proposent une offre bancaire entièrement dématérialisée, limitée souvent à un compte courant avec carte bancaire classique. Pour se démarquer, les Néobanques misent sur leur offre digitale accessible depuis un smartphone.
QUELLES SONT LES AVANTAGES D’UNE BANQUE EN LIGNE ?
1 -L’ouverture de compte est simplifiée.
En ligne, l’ouverture de compte peut s’effectuer en quelques minutes. Le parcours est simple. Il peut se faire directement via le site ou l’application mobile de la banque dont l’ergonomie est pensée pour être lisible et facile d’utilisation. L’ouverture d’un compte se veut donc facile et rapide, et ne nécessite que peu de documents.
2-Les coûts sont réduits.
Le principal atout des banques en lignes réside indubitablement dans les frais de gestion particulièrement concurrentiels. Ils peuvent être trois fois moins élevés que ceux des banques classiques.
La plupart ne facturent pas ou peu de frais de tenue de compte, de virement ou de prélèvement. Certaines proposent même la gratuité de la carte bancaire.
Si les coûts sont moindres, ce n’est pas, pour autant, synonyme de gratuité.
3-La gestion des comptes est autonome et simplifiée.
La gestion des comptes est dématérialisée. Plus question de se rendre en agence, les demandes se font directement sur Internet ou via une application mobile.
Certaines mettent à la disposition de leurs clients un espace personnel qui permet au titulaire de compte d’effectuer en toute simplicité la plupart des opérations courantes (par exemple l’impression d’un RIB, la mise en place de virements, la commande de chéquier)
4-La disponibilité des conseillers.
Dans la mesure où les banques en ligne ne proposent pas d’agence physique, la plupart d’entre elles disposent de conseillers pour répondre aux questions les plus fréquentes. Ceux-ci sont joignables par téléphone, tchat ou e-mail dans des plages horaires plus étendues.
Attention, les Néo-banques ne proposent pas de conseillers individuels .
QUELS SONT LES INCONVENIENTS D’UNE BANQUE EN LIGNE?
1-La relation client.
Les Banques en lignes et Néobanques sont régulièrement pointées du doigt pour leur service client notamment en l’absence de conseiller dédié. Le temps d’attente pour joindre un conseiller peut s’avérer long malgré les canaux utilisés.
2-Des Conditions d’utilisation particulières.
En contrepartie d’un service gratuit, certaines banques en ligne peuvent imposer des conditions d’utilisation (par exemple, la gratuité d’une carte bancaire peut être conditionnée à un nombre de paiement minimum).
3-Une gratuité souvent conditionnée
Les banques en ligne misent sur la gratuité de bon nombre de service. Mais, au-delà des promesses, il existe des conditions strictes à remplir pour en bénéficier.
LES BANQUES A DISTANCE SONT ELLES FIABLES ?
OUI, sans aucun doute. En France les banques en ligne bénéficient toutes d’un agrément de l’ACPR adossée à la Banque de France. Son rôle est de garantir le sérieux des établissements et de protéger votre épargne.
Si vous avez cependant un doute, vous pouvez consulter la liste blanche des acteurs autorisés mise à disposition par l’AMF ou Autorité des Marchés Financiers.