Soldes, déstockage, Black Friday, promotions…Essayons d’y voir clair !
Ils ont été créés pour permettre aux commerçants de liquider leurs stocks d’hiver ou d’été avant d’entamer une nouvelle saison, ils obéissent à des règles strictes:
Ecouter la Minute -Conso diffusée sur Radio-Bresse le 19 décembre 2025
- Publicité en amont obligatoire
- Seuls les articles payés par le commerçant et proposés à la vente depuis au moins un mois à la date de début de la période de soldes peuvent faire l’objet de soldes.
- La réduction de prix annoncée peut aller jusqu’à une revente à perte dans la limite du stock à écouler
- Le commerçant doit indiquer clairement le rabais par rapport au prix de référence[1].
- Dates réglementées : elles sont déterminées conformément à l’article L. 310-3 du code de commerce et à l’arrêté du 27 mai 2019.
- Durée de chaque saison : quatre semaines 2 fois par an (été et hiver)
Cette année dans les départements métropolitains y compris en Corse, les soldes d’hiver se tiendront du mercredi 7 janvier 2026 à 8 heures du matin au mardi 3 février 2026 inclus.
(Outremer autre dates)
À savoir
- Il est interdit d’augmenter le prix d’un produit avant la période des soldes afin de faire croire au consommateur qu’il bénéficie d’une offre promotionnelle plus importante qu’elle ne l’est vraiment.
- Les produits soldés bénéficient des mêmes garanties (vice caché, défaut de conformité) que les produits non soldés.
Et pour les achat en ligne ?
- Toutes ce règles s’appliquent aussi sur Internet et ceci quel que soit le lieu du siège de l’entreprise.
- Et toutes les règles du commerce en ligne, notamment le droit de rétractation de 14 jours, s’appliquent aux produits soldés.
Question : comment vérifier ??
Le consommateur ne pourra pas vérifier par exemple que les produits proposés en solde étaient vendus depuis deux mois… ni même vérifier le prix initial. Ces contrôles sont du ressort des agents de la DGCCRF, l’administration chargée de contrôler les prix et les pratiques (Au plan départemental Direction Départementale de la Protection des Populations (DDPP) à Mâcon). La DDPP peut effectuer des contrôles inopinés et infliger des sanctions en cas d’infraction.
En revanche si vous avez des projets d’achat et envisagez de profiter des soldes, vous pouvez faire un tour des commerçants ou aller sur Internet pour repérer des produits en vente qui vous intéressent : vous pourrez alors être sûr, en les achetant moins cher en janvier, de faire une bonne affaire.
Autre piste : vous connaissez sûrement des magasins ou des sites Internet auxquels vous faites confiance pour y avoir été client par le passé : privilégiez-les !
Autres types de rabais : Déstockage, magasins d’usine, promotions…
Déstockage : les commerçants peuvent faire des opérations commerciales pour vider leurs stocks (travaux, changement de propriétaire, fermeture..) à trois conditions :
- ils ne peuvent pas utiliser le terme « soldes »
- ils doivent le faire en dehors des périodes légales de soldes
- Ils n’ont pas le droit de vendre à perte
Magasins d’usine (autre forme de déstockage):
Ce sont des points de vente directe, gérés par les fabricants pour écouler leurs stocks d’invendus, de fins de série ou de produits légèrement défectueux. Eux aussi sont soumis à une réglementation spécifique (Loi Hamon 2014) : obligation d’information sur l’origine des produits et leur prix de référence.
Promotions (Exemple Black Friday)
A la différence des soldes, les promotions peuvent être organisées toute l’année mais la réduction de prix doit être limitée dans le temps.
La publicité, obligatoire, doit préciser la durée, la nature des produits concernés et la réduction appliquée.
Les produits proposés en promotion doivent être disponibles durant toute la durée de la promotion : si le produit n’est plus en stock, le client doit pouvoir le commander.
Les produits proposés en promotion doivent continuer à être vendus après la période de promotion sans être démarqués.
Comme pour les soldes, la réduction de prix doit être effective et se faire par rapport au prix le plus bas effectivement pratiqué au cours des 30 jours précédant le début de l’opération.
La revente à perte pour les produits en promotion est interdite.
Petits rappels:
Se faire plaisir sans succomber aux sirènes..
Être vigilant et comparer
Acheter sur Internet avec un maximum de sécurité
[1] Depuis 2022 2022, une directive européenne précise le mode de détermination du prix de référence par les professionnels = il s’agit du prix le plus bas pratiqué au cours des 30 jours précédant cette offre..
Fermeture de fin d’année
Fermeture pour les fêtes de fin d’année 2025
A compter du 19 décembre 2025 au soir et jusqu’au lundi 5 janvier 2026 au matin, toutes nos permanences sont fermées, tant au siège de Mâcon que dans nos antennes d’Autun, de Chalon sur Saône, Le Creusot, Montceau les Mines, Louhans et Paray le Monial.
Vous pouvez laisser un message sur notre répondeur au 03.85.39.47.17 ou sur l’adresse suivante : contact@saoneetloire.ufcquechoisir.fr
Dans l’attente de vous retrouver pour débuter 2026 ensemble, nous vous souhaitons de très bonnes fêtes de fin d’année… Responsables, bien sûr !
Conférence dans le cadre de l’Université Populaire le 4 décembre 2025 : Aurons-nous toujours de l’eau potable au robinet en 2030 ?
D’où vient l’eau du robinet ? Qu’est-ce qui peut impacter sa qualité et sa quantité ? Comment est-elle surveillée ? Comment remédier aux problèmes rencontrés ? Comment agissent les collectivités ? Comment le consommateur peut être informé ?

Voilà un certain nombre de questions que les consommateurs se posent et auxquelles l’association locale de l’UFC-Que Choisir de Saône et Loire a essayé d’apporter des réponses, complétées par des éléments de la Chambre d’Agriculture.
Catherine Castaing, référente régionale environnement au sein de l’UFC-Que Choisir a présenté le grand cycle et le petit cycle de l’eau, l’origine de l’eau du robinet et les problématiques de qualité, tant pour les pesticides que les PFAS (polluants éternels) Le coût de l’eau, incluant l’eau potable et assainissement, l’abonnement et les taxes, ont également été présentés, les données étant celles de la Saône et Loire à chaque fois, comparées au niveau national quand cela était pertinent. Et une réponse à la question a été avancée :

Après cette présentation, la Chambre d’Agriculture 71de Saône et Loire a présenté des actions visant à réduire la présence des nitrates (cultures à bas niveau d’intrants, adaptation fine de la quantité de produits de traitement, stockages étanches des effluents, rotation des cultures, …) dans l’eau ou à réduire les quantités d’eau nécessaires à l’abreuvement du bétail.

La place a ensuite été donnée aux échanges :
- Pourquoi la qualité des eaux souterraines et le bon état écologique des eaux de surface se dégradent ils? Réponse : le temps entre les mesures prises et leur efficacité est long
- On parle des pesticides et des PFAS dans l’eau, mais on en assimile beaucoup dans notre alimentation : qu’en est-il de l’effet cocktail ? Réponse : en effet, l’eau ne représenterait que 5% de notre « contamination » par ces produits. Ce qui se passe pour l’eau, se retrouve dans les aliments, notamment les fruits et légumes. L’effet cocktail est très difficile à déterminer : c’est pour cela qu’il est préférable de s’orienter vers des cultures sans utilisation de pesticides.
- Le financement de la culture du bio a fait également l’objet de débats : actuellement, la PAC (politique agricole commune) apporte plus de financements à l’agriculture conventionnelle qu’à l’agriculture biologique. Ce serait une inversion de ces aides qui permettrait de faire baisser le coût du bio et donc permettre à plus de consommateurs à y avoir accès.
- La nature des augmentations relevées dans le coût de l’eau a également fait l’objet d’une interrogation : les coûts sont en euros constants et intègrent spécifiquement les augmentations liées aux coûts des traitements (énergie, produits, maintenance). Les investissements liés aux réseaux sont intégrés dans la partie fixe.
- Les actions préventives sont à privilégier. En effet, plusieurs stations de traitement d’eau potable du département utilisent déjà du charbon actif (MBA, Chagny, Laives, Sennecey le Grand, ..). La recherche de nouvelles molécules de plus en plus petites va conduire soit à installer des traitements plus poussés (Grand Chalon par exemple, pour les métabolites de pesticides), soit à modifier le système en introduisant du charbon au grain très fin ou à utiliser des techniques complexes (ultrafiltration qui utilise des membranes) qui nécessitent une maintenance soutenue et des coûts énergétiques et en produits importants.
- Pour qu’une action préventive se mette en place sur un territoire, à l’image de ce qui se fait à Lons Le Saunier, il est indispensable que tous les acteurs travaillent ensemble dans le même objectif : changement de pratiques agricoles, voire de process ou de traitement pour l’industrie, accompagnements techniques et financiers pérennes sur du long terme.
Banque: 6 questions sur le compte joint !
Pour faciliter la gestion des dépenses communes, deux personnes ou plus ont la possibilité d’ouvrir ensemble un compte bancaire. Mais cette « coresponsabilité peut présenter des risques.
Ecouter la minute-conso diffusée sur Radio-Bresse le 5 décembre 2025
1. Comment ouvrir un compte joint ?
- Signer l’ouverture du compte ensemble et choisir une adresse commune pour recevoir les courriers de la banque.
- Les cotitulaires doivent être majeurs, sans obligation de lien de parenté.
- Fournir des justificatifs d’identité et de domicile.
- Chacun peut recevoir un chéquier, une carte bancaire, etc.
- La signature de l’un suffit pour valider les opérations (virement, chèque…).
2. Qui paie le découvert ?
Les cotitulaires sont solidairement responsables des dettes sur le compte, même si l’un d’eux a abusé de la carte bancaire ou signé un chèque sans provision. La banque peut exiger des autres qu’ils comblent le découvert et règlent les frais d’incident de paiement.
3. Peut-on être « interdit bancaire » à cause d’un compte commun ?
Oui, car si un chèque est rejeté sur le compte joint, l’interdiction d’en émettre d’autres frappe tous les cotitulaires, même sur leurs comptes personnels.
Pour l’éviter, il est possible de désigner à l’avance un responsable unique auprès de la banque avant tout incident de paiement.
4. Que faire en cas de mésentente avec un cotitulaire ?
Si vous n’avez plus confiance (divorce, séparation…), il faut agir rapidement pour éviter tout risque.
Clôturer un compte joint est possible seulement si tous les cotitulaires le souhaitent. Sinon, il faut demander une « désolidarisation ».
5. Comment bloquer le compte ?
Il faut adresser une demande de désolidarisation à la banque par lettre recommandée avec accusé de réception.
Le compte devient alors indivis : aucune opération ne pourra plus être exécutée sans la signature de tous les cotitulaires.
Impossible de retirer l’argent seul, mais l’autre ne pourra plus le dépenser non plus.
La banque demande généralement la restitution des moyens de paiement.
6. Si l’un des titulaires décède, que se passe-t-il ?
Le compte joint continue à fonctionner.
Le conjoint survivant peut financer les dépenses courantes, alors que les comptes personnels du défunt sont bloqués le temps de la succession.
Les héritiers peuvent demander à la banque de transformer le compte en compte indivis pour garder le contrôle.
Une fois la succession réglée, le compte joint peut être fermé ou devenir un compte personnel du cotitulaire survivant.
Handi City Tour à Mâcon mercredi 3 décembre 2025
À l’occasion des 20 ans de la loi du 11 février 2005 pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes en situation de handicap, la Préfecture de Saône-et-Loire et la Ville de Mâcon en partenariat avec le Département de Saône-et-Loire, Mâconnais Beaujolais Agglomération et de nombreuses associations locales, dont votre Association locale de l’UFC-Que Choisir de Saône et Loire, organisent un Handi City Tour en centre-ville, ce mercredi 3 décembre
De 10h00 à 16h00
Espace Carnot-Montrevel
Hôtel de Ville de Mâcon – Rue Carnot
71000 Mâcon
Venez nous retrouver : nous pouvons vous proposer des animations sur tous les sujets de consommation durable : Eco-gestes, Alimentation, Protection des données personnelles, crédits, …
Pour tout savoir sur le programme, cliquer ici
Conférence sur l’eau à la MJC l’Héritan de Mâcon
Aurons-nous toujours de l’eau potable au robinet en 2030 ?

Tel est le titre de cette conférence
jeudi 4 décembre à 18h30.
La présentation et les échanges seront animés par Catherine Castaing, administratrice nationale déléguée à la thématique « Eau » à l’UFC-Que Choisir. Une présentation des actions de la Chambre d’Agriculture de Saône et Loire sera effectuée par Jean-Jacques Lahaye.
Venez nombreux et apportez vos témoignages ou posez vos questions !