Les ménages en France et les offres proposant de l’électricité verte. Quelques éléments de réponse à ces questions.
Vous avez consulté un comparateur* d’offres et vous avez obtenu une multitude d’offres émanant d’un nombre important de fournisseurs. Vous avez remarqué que ces offres mentionnent un pourcentage d’électricité verte, pourcentage allant de 0%, 10%, 25%, … 100 %. Que signifie le vocable « électricité verte », qu’est-ce qu’une offre d’électricité verte….
L’électricité verte, c’est quoi ?
Le terme électricité « verte » désigne l’électricité produite uniquement à partir de sources d’énergies renouvelables telles que l’énergie hydraulique (barrages), éolienne, solaire, géothermique, houlomotrice et marémotrice ou encore l’énergie issue de la biomasse (bois, gaz de décharge, gaz de stations d’épuration d’eaux usées, biogaz…).
Une offre pour de l’électricité verte, c’est quoi ?
Un fournisseur, producteur ou négociant, ne peut fournir donc vendre que la quantité d’énergie qu’il a produite ou achetée et qui a donc été injectée sur le réseau. Ainsi une offre de fourniture d’électricité est dite « verte » si le fournisseur peut garantir qu’une quantité d’électricité d’origine renouvelable équivalente à la consommation des clients de cette offre a été injectée sur le réseau. Comme les fournisseurs achètent de l’électricité verte mais aussi de l’électricité « classique » d’origine nucléaire voire d’origine thermique – charbon notamment – ils sont en mesure de proposer des offres avec une part plus ou moins importants d’électricité verte. A charge pour eux de prouver qu’une quantité équivalente d’électricité verte a été injectée sur le réseau, seules les Garanties d’Origine (GO) ont valeur de certification.
Les Garanties d’Origine assurent, au niveau européen, la traçabilité administrative de l’électricité verte. Ce sont des certificats électroniques délivrés aux producteurs proportionnellement à la quantité d’électricité produite à partir de sources d’énergies renouvelables.
L’électricité que je vais consommer effectivement sera-t-elle 100 % verte si l’offre à laquelle j’ai souscrit est 100 % verte.
Il est physiquement impossible de déterminer la provenance de l’électricité livrée à un client donné. C’est la même électricité qui est livrée à tous les clients raccordés au réseau électrique français, quels que soient le fournisseur et le type d’offre.
L’électricité consommée en tout point du réseau français contient donc le même pourcentage d’électricité d’origine renouvelable. En 2019, l’électricité verte couvre 27 % de la consommation totale d’électricité en France
Néanmoins, souscrire une offre « verte » constitue un message en faveur de la transition énergétique.
*Pour voir l’article « Les ménages en France ont-ils la meilleure offre d’énergie Électricité et Gaz ? Réflexions et démarches pour changer de fournisseur… » cliquer ICI
Source : site du médiateur de l’énergie
Pour des Trains Express Régionaux – TER – performants , fiables … et à l’heure
Des dessertes ferroviaires, en particulier celles dites « TER », en quantité et qualité suffisantes reliant les principaux bassins de vie du département de Saône et Loire dont celui du sud du département tourné vers la Métropole de Lyon, ceux plutôt du nord du département tournés vers l’Agglomération de Dijon, sans oublier les liaisons vers Bourg en Bresse vers l’est sont des atouts prépondérants contributifs à l’attractivité de notre territoire.
Ce moyen de transport constitue une alternative pertinente à l’utilisation de la voiture dont l’usage intensif pour les liaisons « inter-bassins de vie » présente moults inconvénients dont le coût, la pollution et le risque « accident ». Mais l’usage de la voiture est encore souvent privilégié face aux TER qui souffrent d’un manque de fiabilité sur le plan des horaires, de la disponibilité et de la ponctualité.
Les 20 et 27 juin 2021 se tiendront les élections régionales. Parmi les compétences majeures des nouveaux élus se trouveront les politiques de mobilité, et tout particulièrement l’organisation des trains express régionaux (TER). Alors que la voiture tient encore une place écrasante dans les déplacements quotidiens, les conseils régionaux, en tant qu’autorités organisatrices des transports, doivent aborder la décennie qui s’ouvre avec l’ambition de donner un nouveau souffle au TER, aujourd’hui englué dans des problèmes récurrents de qualité. A cette fin, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (FNAUT), la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), représentée par « La bécane à Jules », et l’UFC-Que Choisir interpellent les candidats.
Les réponses attendues qui seront considérées comme des engagement à agir pour cette prochaine mandature seront portées à la connaissance du public et notamment des usagers.
Pour consulter le dossier de presse, cliquer ICI
Pour consulter le communiqué de Presse, cliquer ICI
Pour voir la vidéo « Nouvelle Donne pour le TER », cliquer ICI
Les ménages en France ont-ils la meilleure offre d’énergie Électricité et Gaz ? Réflexions et démarches pour changer de fournisseur…
L’U.F.C.-Que Choisir de Saône et Loire a passé en revue, dans un précédent article, les repères et les principales sources de consommation d’électricité des ménages.
Rappelons que, bien plus que la surface des logements, c’est l’usage des équipements électriques et des appareils électroniques qui détermine le niveau de consommation électrique des foyers français. Et, ce qu’il faut garder en mémoire est qu’il existe deux façons de réduire le montant de sa facture d’énergie :
- Réduire sa consommation, c’est bon pour vous et pour l’environnement
- Changer de fournisseur, vous avez peut-être à y gagner ?
Aujourd’hui, il existe plus de 30 fournisseurs d’électricité !
Comment savoir si vous avez la meilleure offre pour vous ?
Tout d’abord, un petit rappel des acteurs du marché qui sont :
- Les producteurs d’électricité, ils sont les propriétaires des installations (centrales nucléaires, thermiques, barrages hydroélectrique, fermes éoliennes ou solaires, etc…) et vendent leur production « en gros » à des fournisseurs auxquels ils sont liés par un contrat d’approvisionnement (les principaux en France sont EDF 90% de la production et ENGIE)
- La gestion du Réseau de Transport d’Électricité (R.T.E.) assure une mission de service public et achemine l’électricité des producteurs vers les gestionnaires de réseau de distribution.
- La gestion du réseau de distribution, quasi-monopole d’ENEDIS sur 95% du territoire, exploite et entretient les réseaux pour acheminer l’électricité jusqu’aux consommateurs finaux.
- Les fournisseurs achètent l’électricité aux producteurs pour revendre aux particuliers. Puisque l’Europe a ouvert le marché de l’électricité à l concurrence, l’État délivre aisément l’autorisation d’exercer cette activité. On peut se lancer sans posséder la moindre centrale, il s’agit juste d’une activité commerciale. Aux cotés de l’opérateur historique EDF, des mastodontes du gaz ou du pétrole comme ENGIE, TOTAL, ou ENI ? des entreprises locales et des start-ups vendent aussi de l’électricité au consommateur.
- Et vous, les Consommateurs qui avait la responsabilité de choisir ! Effectivement les consommateurs peuvent choisir librement leur fournisseur d’électricité et leur offre. Aujourd’hui, 80% d’entre eux se tournent encore vers EDF, qui vend l’électricité sous son nom et sous sa marque SOWEE. Quel que soit le choix du consommateur, l’électricité est distribuée par le gestionnaire de réseau c’est-à-dire dans l’écrasante majorité des cas : ENEDIS.
Ensuite, remémorons-nous les conditions sur le prix de l’électricité, la durée du contrat et votre engagement :
- Le tarif réglementé est fixé par les pouvoir publics. EDF détient le monopole de la vente de l’électricité au tarif réglementé (tarif bleu), Seuls les consommateurs choisissant un compteur d’une puissance inférieure à 36 kVA peuvent bénéficier de ce tarif. Le prix peut évoluer deux fois par an, en janvier, en raison du montant de la contribution au service public de l’électricité (CSPE) et en août pour le tarif du kilowattheure (kWh)
- Le prix du marché est, à l’inverse, librement fixé par chaque fournisseur, y compris EDF, qui peut d’ailleurs proposer différentes offres.
- L’offre en prix du marché peut être moins chères ou, au contraire, plus chère que le tarif réglementé.
- Souscrire à une offre sur 1,2,3 ou 4 ans engage le fournisseur mais pas le consommateur. Ce dernier peut changer de fournisseur à tout moment sans payer de pénalité. Pour cela rien de plus simple :
- Il suffit de souscrire chez celui que l’on a choisi, il s’occupe de tout, il ne peut pas y avoir de coupure de courant
Toutefois, si vous envisagez de changer de fournisseur, quelques réflexions au préalable s’imposent :
- Choisissez la puissance qui vous convient au niveau de l’abonnement – 6kVa, 9 kVa, 12 kVa…-, votre facture indique la puissance souscrite pour votre abonnement en cours.
- Pensez que désormais les compteurs LINKY ne tolèrent guère les dépassements de puissance et se coupent si vous dépassez la puissance souscrite. Vous pouvez le réenclencher, mais des coupures fréquentes peuvent devenir gênantes !
- Assurez vous que vous avez réellement besoin d’un contrat avec option « heures pleines/heures creuses
- Vérifiez également d’avoir réellement besoin de conserver un contrat type « EJP » ou « TEMPO »
L’U.F.C.- Que Choisir propose gratuitement sur son site un comparateur des offres électrique et gaz.
Son fonctionnement est très simple, pour effectuer une simulation il vous faut :
- Relever votre consommation sur les douze derniers mois à partir de votre ou de vos factures
- Recherchez le comparateur proposer par l’U.F.C.- Que Choisir –
Ou celui proposé par le médiateur de l’énergie –
Et faire une simulation à partir de vos éléments – puissance souscrite et nombre de kWh consommés sur l’année, type de contrat « base » ou « heures pleines/heures creuses »
- Au besoin solliciter l’aide d’un conseiller auprès de l’antenne de l’U.F.C.- Que Choisir proche de chez vous
- Ces comparateurs sont également utilisables pour le gaz
N’hésitez pas à Sollicitez et adhérez à l’U.F.C.- Que Choisir de Saône et Loire
Les bénévoles sont compétents (es) pour vous informer, conseiller, et vous défendre.
A la découverte des aliments : « le petit déjeuner »
L’U.F.C.-Que Choisir de Saône et Loire est connue pour son action de défense des consommateurs, défense des intérêts individuels en cas de litige (Banque, voyages, commerce…etc…), défense des intérêts collectifs par ses prises de position dans les domaines de l’environnement et de la santé.
l’U.F.C.-Que Choisir de Saône et Loire a aussi pour objectif de mettre à disposition des consommateurs les moyens de connaissance et d’enseignement qui lui permettront, en toute connaissance de cause, de faire un choix responsable et de mieux appréhender les évolutions actuelles de la société de consommation.
Aussi, l’U.F.C.-Que Choisir de Saône et Loire propose une série d’interventions pédagogiques appelées : « Rendez-vous conso » s’adressant aux consommateurs désireux d’acquérir les bons réflexes pour bien choisir leurs produits ou leurs services dans le domaine de la consommation quotidienne.
Ces rendez-vous conso sont conçus par des experts de l’U.F.C.- Que Choisir et présentés par des animateurs formés. Ils apportent des connaissances pratiques, par le biais d’échanges, d’exercices ludiques, d’observations, de travaux pratiques sur des thématiques.
Une animation dure environ entre 1 heure à 2 heures selon les thématiques pour une quinzaine de participants, dans un local adapté. Les animations nécessitent une rencontre préalable pour fixer les attentes des participants.
Dans ce cadre, l’U.F.C. – Que Choisir de Saône et Loire est intervenue auprès d’élèves de CM1 et CM2 à l’école primaire de CORMATIN le lundi 05 mai 2021.
2 séances de 9 enfants ont été réalisées sur la thématique : « le petit déjeuner : à la découverte des aliments »
Chaque enfant s’est exprimé sur ses habitudes de prise de petit déjeuner par le biais d’un échange ludique, l’animateur à l’aide d’un imagier a fait participer chaque enfant pour qu’il dispose les différentes images d’aliments dans les 7 familles.
Ce jeu, de « 7 familles d’aliments », permet aux enfants d’identifier et de nommer les principaux aliments qui peuvent composer le petit déjeuner, de découvrir les familles d’aliments et de relier les aliments et les produits à ces familles, de repérer les équivalences entre différents aliments et produits du petit déjeuner.
Cette 1ère ½ journée de « Rendez-vous conso » c’est révélé enrichissante et éducative, si l’on en juge le résultat au petit questionnaire de la fiche d’appréciation, qu’ils ont rempli à l’issue des séances, en effet, 100% des enfants étaient satisfaits !
Si vous êtes intéressés par ces « Rendez-vous Conso » renseignez vous auprès de l’U.F.C.-Que Choisir de Saône et Loire pour vous inscrire à l’un des trois grandes thématiques : (1-Alimentation et Santé, 2-Pièges et Arnaques, 3-Consommer responsable)
Ces séances vous permettront, consommateurs de tous les âges (enfants, adultes, séniors), de mieux connaitre les produits alimentaires pour effectuer un choix éclairé, de repérer les supercheries et contrevérités des offres des professionnels, d’effectuer le meilleur choix pour votre budget, santé et l’environnement.
Voir LES RENDEZ-VOUS CONSO de l’UFC-Que Choisir de Saône et Loire – L’offre de service 2020 / 2021en cliquant ICI
Les ménages en France : comment réduire sa consommation d’Électricité et comprendre sa facture ?
Selon le Réseau de Transport d’Électricité (R.T.E.), la consommation électrique moyenne annuelle par foyer s’élevait 4535 kWh environ au 3ème trimestre 2020.
Partant de ce chiffre, l’U.F.C.-Que Choisir de Saône et Loire recense les principales sources de consommation d’électricité des ménages, les « trucs » et « astuces » permettant de réduire sa facture d’électricité, et de mieux la comprendre.
En France, le secteur résidentiel est le deuxième plus gros consommateur d’électricité.
En effet, selon l’observatoire des marchés de détails du 1er trimestre 2020 publié par la Commission de Régulation de l’Énergie (C.R.E.) « l’ensemble du marché représente, au 31 mars 2020, 38,2 millions de sites, soit environ 423 TWh de consommation annuelle d’électricité ».
Celle-ci se découpe de la manière suivante :
- 41 % aux consommateurs dont la puissance souscrite est supérieure ou égale à 250 kVA, c’est-à-dire les industries et grandes collectivités ;
- 35,5 % du fait des ménages ;
- 13,8 % pour les entreprises et collectivités dont la puissance de compteur est comprise entre 36 et 250 kVA ;
- 9,7 % pour les petits professionnels avec un abonnement à l’électricité inférieur ou égal à 36 kVA.
En se basant sur les chiffres de consommation, la facture moyenne d’électricité des ménages français se situe donc environ à 835€.
L’usage de l’électricité est incontournable 100% des foyers l’utilisent pour alimenter leur congélateur, leur réfrigérateur, leurs équipements électroménagers, leurs appareils informatiques et multimédias, leur éclairage, Etc…une partie des ménages l’utilisent aussi pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire.
Comment mesure-t-on la consommation Électrique ?
Le WATT est une unité qui mesure la puissance : 1000 watts (W) = 1 kilowatt (KW)
Le Wattheure (Wh) quantifie l’énergie consommée par un appareil. Le compteur d’électricité mesure l’électricité consommée au cours d’une période donnée et l’exprime en kilowattheures (kWh).
Si l’on veut connaitre la consommation d’un appareil électrique, il faut donc multiplier sa puissance (en watts) par la durée d’utilisation en heures, et diviser le résultat par 1000 pour obtenir des kilowattheures.
Comment réduire sa consommation d’électricité ?
Il n’y a pas de recette miracle mais tout un ensemble de « trucs et astuces » qui ajoutés les uns aux autres, peuvent donner des résultats spectaculaires.
- Optimiser son éclairage et adapter les bons gestes
- Améliorer l’isolation de son logement et reconsidérer ses besoins en chauffage par exemple :
- Fermer les volets la nuit réduite de 60% la déperdition de chaleur
- Régler la température ambiante : au-delà de 20°C chaque degré supplémentaire alourdit la facture de 7% !
- Ajuster sa consommation d’eau chaude sanitaire par exemple :
- Couper chauffe-eau électrique lorsque l’on part plus de 3 jours
- Utiliser l’eau chaude à bon escient
- Régler la température de sortie d’eau chaude entre 55° et 60° C mais ne pas descendre en dessous pour éviter le risque « légionellose »
- Évaluer l’utilité d’un appareil avant de l’acheter, la consommation liée aux équipements électriques ou électroniques auraient doublé en 20 ans.
- Choisir des équipements qui correspondent à ses besoins peuvent également alléger sa facture
- Choisir au mieux ses appareils électroménagers…, et, pourtant, au fil du temps le classement des étiquettes énergie a perdu de sa simplicité et de sa pertinence. C’est pourquoi, sous la pression des associations de consommateurs, dont l’U.F.C. Que Choisir, la Commission Européenne a décidé (le 11 mars 2019) qu’un nouveau format d’étiquette énergie entrera progressivement en application à partir de 2021.
- Bien se servir de ses appareils les bichonner ! Par exemple :
- Utiliser ses appareils en heures creuses et ne pas les utiliser à leur puissance maximale
- Régler et vérifier la température afin d’ajuster la température et d’éviter les surconsommations
- Lancer les cycles de lavage uniquement si l’appareil est plein et privilégier les programmes « ECO »
- Etc…
- Rester vigilant sur les appareils informatiques et multimédias par exemple :
- Éteindre et débrancher les appareils, en désactivant le Wifi on peut réduire sa consommation de 20% en moyenne et en éteignant sa box le soir,
-
- Utiliser des multiprises et des interrupteurs horaires pour couper les appareils qui restent en veille et consomment inutilement – exemple les téléviseurs et les box –ainsi que les chargeurs de téléphone, tablette et se protéger du risque d’incendie des batteries lorsqu’on les charge la nuit – le prix pour 3 interrupteurs horaire tourne autour de 10 € –
- Identifier les « gros postes de consommation » et évaluer – voire mesurer leur consommation avec un compteur sur prise de courant , coût environ 50 € – et prendre les décisions pour en réduire l’usage.
Cette consommation d’énergie comment est elle traduite sur notre facture à payer ?
La consommation électrique semble encore invisible pour bon nombre de ménages. Ils méconnaissent souvent les sources de surconsommation et sont peu informés de l’impact de leurs efforts individuels et de leur contribution dans ce domaine. D’ici à 2021, tous les particuliers seront dotés de compteurs d’électricité communicants.
Comprendre sa facture en 9 points clés :
1. Le contrat indique le puissance souscrite (par exemple 6kVA), l’option choisie (base, heures pleines/heures creuses, Tempo ou E.J.P.) et le type de contrat (tarif réglementé ou offre du marché).
2. Le point de livraison identifie votre logement (noté P.D.L (point de livraison) ou P.R.M. (point de référence mesure), ce numéro est unique.
3. L’abonnement son montant est facturée à l’avance pour 2 mois à venir. Il inclut une part « acheminement », le Turpe, qui couvre le transport et la distribution d’électricité, l’entretien du réseau et des compteurs. Cette part est identique quel que soit le fournisseur d’énergie, elle revient à ENEDIS, le gestionnaire de réseau.
4. La consommation facturée est celle des derniers mois. On paie la différence entre le relevé précédent et le nouveau, effectué par vous-même en auto relevée, estimé ou relevé par ENEDIS. Que vous soyez client EDF ou d’un autre fournisseur alternatif (Total Direct Energie, Engie, ENI ou autre) c’est toujours ENEDIS qui est en charge des compteurs. La consommation comprend également une part « acheminement » proportionnelle au montant consommé. En cas de changement de tarif sur la période de facturation, un certain nombre de kilowattheures sont facturés à l’ancien prix, les autres au nouveau.
5. Les taxes et contributions : contrairement au prix du kilowattheure HT, le tarif est identique quel que soit le fournisseur d’électricité.
- La CTA finance les retraites du personnel d’EDF et de ENEDIS
- La CSPE finance le soutien aux énergies renouvelables et à la cogénération, la péréquation tarifaire dans les îles, les tarifs sociaux, le soutien aux opérateurs d’effacement diffus, elle ne cesse d’augmenter.
- La TCFE est fixée par les communes et les départements, elle leur est intégralement reversée.
6. Les prix hors taxes : le prix de l’abonnement et celui du kilowattheure sont indiqué hors TVA et hors toutes autres taxes. Ils incluent seulement le tarif d’acheminement versé à ENEDIS qui représente, entre le prélèvement sur l’abonnement et surtout sur la consommation, 29% de la facture.
7. Le montant hors taxes additionne les montant HT indiqué pour l’abonnement, la consommation et le montant des trois taxes (CTA, CSPE, TCFE), hors TVA.
8. La TVA est une taxe universelle, la TVA est de 20% sur la consommation et sur les taxes CSPE, TCFE, de 5,5% sur l’abonnement et sur la taxe CTA.
9. Le montant TTC de la facture correspond au montant que vous devez payer ! les 20% de TVA sont ajoutés aux montants de la consommation ainsi que des taxes de la consommation ainsi que des taxes CSPE et TCFE, les 5,5% de TVA à ceux de l’abonnement et de la CTA.
Ce qu’il faut retenir est qu’il existe deux façons de réduire le montant de sa facture d’énergie :
- Réduire sa consommation, c’est bon pour vous et pour l’environnement
- Changer de fournisseur, vous avez peut-être à y gagner ? Aujourd’hui, il existe plus de 30 fournisseurs d’électricité ! comment savoir si vous avez la meilleure offre pour vous ?
N’hésitez pas à Sollicitez et adhérez à l’U.F.C .que choisir de Saône et Loire
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Pour en savoir plus sur les « 8 astuces pour réduire sa conso » cliquer ICI
Les ménages en France et l’impact de la fourniture d’énergie GAZ dans un avenir proche : 2023
Bien que 70% des Français déclarent désormais se sentir « bien informés sur l’ouverture à la concurrence des marchés de l’énergie », selon l’enquête réalisée sur le 4ème trimestre de 2020 pour le médiateur de l’énergie, il s’agit d’un sujet de préoccupation « assez important » ou « très important » pour 79% des ménages.
L’U.F.C. – Que Choisir recense la politique d’approvisionnement, de transport, de stockage, et de distribution du GAZ, combinée à une multiplication des fournisseurs possibles et se penche sur les préoccupations des consommateurs pour souscrire un contrat auprès d’un fournisseur de distribution de GAZ à partir d’un choix éclairé.
Les acteurs gaziers et les fournisseurs sont soumis à des obligations de service public fixées par le législateur et définis dans l’article L.121-32 du code de l’énergie,
Ces obligations s’imposent à l’ensemble des opérateurs gaziers, elles ont pour objectif d’assurer une continuité d’approvisionnement suffisante sur le court et le moyen terme, en particulier pour les clients les plus vulnérables. Elles portent sur :
- La sécurité des personnes et des installations en amont du raccordement des consommateurs finals,
- La continuité de la fourniture de gaz,
- La sécurité d’approvisionnement,
- La qualité et le prix des produits et des services fournis,
- La protection de l’environnement, en particulier l’application de mesures d’économies d’énergie,
- L’efficacité énergétique,
- La valorisation du biogaz,
- Le développement équilibré du territoire,
- La fourniture de gaz de dernier recours aux clients non domestiques assurant des missions d’intérêt général,
- La fourniture de gaz naturel au tarif spécial de solidarité aux personnes en situation de précarité,
- Le maintien d’une fourniture aux personnes en situation de précarité
1- Les sources d’approvisionnement :
Pour sécuriser son approvisionnement en gaz naturel, la France a adopté une politique en deux volets : Des fournisseurs fiables et diversifiés : en 2015, quatre fournisseurs principaux ont alimenté le marché français en gaz : la Norvège (42%), la Russie (11%), les Pays-Bas (11%) et l’Algérie (9%). L’entrée du gaz importé se fait par les gazoducs et dans les terminaux méthaniers – arrivage par bateau
2- Le stockage
Il existe différents sites de stockage de gaz en France. Pour le cas des stockages aériens, les fournisseurs stockent le gaz à pression atmosphérique dans des réservoirs cylindriques d’une capacité de 500 à 10 000 m3. Pour le stockage de gaz naturel à l’état liquide par contre, des réservoirs de GNL sont utilisés.
Les capacités de stockage de gaz naturel sont opérées par les deux gestionnaires des réseaux de transport de gaz :
- STORENGY (79% des capacités françaises de stockage de gaz, 9 sites en nappe aquifère, 4 sites en cavité saline et 1 stockage en gisement déplété) – dont le site d’Etrez
- TEREGA (21% des capacités française avec deux sites dans le sud-ouest en nappe aquifère)
3- Le Transport : GRT gaz et TEREGA
En France, seules deux entreprises assurent le transport du gaz naturel :
- GRTgaz, qui gère un vaste réseau de transport dans la moitié nord du territoire français et le quart sud-est ;
GRT gaz a été créée le 1er janvier 2005 en application des directives européennes sur le marché européen de l’électricité et du gaz.
GRTgaz était une filiale de l’ancien groupe Gaz de France, fusionné avec l’ancien groupe Suez pour devenir GDF SUEZ, renommée Engie en mai 2015. Depuis 2011, le capital de GRT Gaz se partage entre ENGIE pour 75% et un consortium public – notamment la Caisse des Dépôts – pour 25 %.
GRTgaz agit dans le secteur régulé de l’énergie : les tarifs de ses prestations sont publics et décidés par l’État, et son action est contrôlée par la CRE (Commission de régulation de l’énergie).
- TERAGA qui gère le réseau de transport de gaz naturel dans le quart sud-ouest.
L’entreprise a également des activités de stockage de gaz naturel. Le réseau de transport de TEREGA comprend plus de 5 000 kilomètres, soit 16 % du réseau français de gazoducs de grand transport, et six stations de compression.
4- La distribution :
Sur le marché des particuliers, le géant français Engie (ex GDF Suez) demeure en position de leader plus de 10 ans après l’ouverture du marché du gaz naturel à la concurrence. En tant que fournisseur historique du gaz, Engie est d’ailleurs le seul à proposer le tarif réglementé du gaz (fixé par les pouvoirs publics).
GRDF, filiale de ENGIE pour le gaz est un gestionnaire de réseau qui raccorde les installations, relève et réalise l’ouverture des compteurs de, entretient et développe le réseau de distribution en France.
En Saône et Loire, la compétence « distribution du gaz » a été transféré au SYDESL – Syndicat d’Energie de Saône et Loire – par 162 communes, SYDESL confie l’exploitation à un concessionnaire GRDF.
Les installations de méthanisation, c’est quoi ?
La méthanisation est une technique qui consiste à valoriser les déchets organiques, en les transformant en partie en méthane. Cette technique est basée sur un processus biologique qui survient en l’absence d’oxygène, contrairement au compostage, qui est une technique de valorisation à l’air libre.
Le gaz naturel est composé d’environ 95 % de méthane, moins de 4 % d’éthane et d’azote et d’environ 1 % de CO2 et de propane.
Le gaz produit par les installations de méthanisation – le méthane – est donc très proche des caractéristiques du gaz naturel et il peut donc être « mélangé » avec ce dernier.
C’est notamment le cas du gaz méthane produit sur l’installation ECOCEA à Chagny.
Cette installation accueille les déchets ménagers dans une quantité de l’autre de 50 % des Ordures ménagères collectées sur le département et après en avoir fait le tri les dirigent vers un digesteur qui transforme les déchets organiques en méthane.
Ce gaz est porté à la pression requise et est injecté sur le réseau GRT gaz
D’autre installation, de moindre capacité produise du méthane à partir des effluent agricole, d’élevage notamment.
Le méthane produit sert de carburant pour des moteurs à gaz qui actionnent des alternateurs qui produisent de l’électricité injectée sur le réseau public.
5- La fourniture, la commercialisation … et le client !
Facture GAZ tarif réglementé
Aujourd’hui :
- Le Tarif réglementé, est proposé uniquement par ENGIE, « hérité » de l’ancienne société Gaz de France, l’évolution des prix est contrôlée par l’état
- Le Tarif Indexé suit les variations du tarif réglementé
- Les Tarifs à prix fixe ou à prix ajustable, les conditions de variation des prix et les conditions générales de ventes dont la durée d’engagement du fournisseur sont fixés par le contrat qui lie le fournisseur au consommateur
Qu’en sera-t-il Demain ? :
Le 1er juillet 2023 marquera la fin des tarifs réglementaire pour le gaz.
A cette date, le consommateur n’aura d’autre alternative que de souscrire un contrat de marché auprès de 22 fournisseurs reconnues à fin décembre 2020 par la Commission de Régulation de l’Energie et donc de se transformer en « trader », de rechercher la meilleure offre en s’appuyant sur le Comparateur de l’UFC-Que Choisir.
Le consommateur peut aussi participer à une campagne d’achats groupés s’épargnant la recherche du fournisseur présentant la meilleure offre et qui proposera des conditions générales et particulières de ventes les mieux appropriées.
Parmi les conditions particulières, la clause de renouvellement du contrat est très importante car les consommateurs d’une façon générale n’aiment pas changer de fournisseur d’énergie, pas plus qu’ils n’aiment changer de banque, d’assurance… Attention : Les fournisseurs comptent sur ce « laxisme » du consommateur et ne manque pas de proposer un renouvellement dans des conditions pas nécessairement les plus avantageuses pour le consommateur !
Comment bien lire sa facture ?
Les compteurs de gaz sont des compteurs « volumétriques » en ce sens qu’ils comptent des m3, l’unité de commercialisation de l’énergie étant le kWh, le volume compté par le compteur est transformé en kWh – kilowatt heure – par l’application d’un coefficient de conversion.
Ce coefficient, dont la valeur tourne autour de 11 – ce qui signifie que 1 m3 de gaz fournit 11 kWh d’énergie – est variable et change dans des petites proportions.
Il est ainsi ajusté en fonction de l’origine des approvisionnements, tel gaz de telle provenance étant plus « énergétique » que tel autre gaz provenant d’une autre destination. Ce coefficient de conversion est un coefficient moyen qui varie donc avec « les arrivages ».
Ce qu’il ne faut pas oublier :
Le consommateur – le client particulier – peut changer de fournisseur « quand bon lui semble » et « comme bon lui semble » et cela sans interruption de la fourniture, donc pas de risque de manquer d’énergie !
N’hésitez pas à sollicitez et adhérez à l’U.F.C.-Que Choisir de Saône et Loire,
Les bénévoles sont compétents (es) pour vous informer, conseiller, et vous défendre.
Pour en savoir plus sur le réseau et les points d’entrée du gaz, cliquer ICI
Pour en savoir plus sur « Enjeux de l’approvisionnement du GAZ », cliquer ICI
Pour visualiser l’enquête du médiateur énergie, cliquer ICI
Voir également notre publication « Fin du tarif réglementé du gaz. Pas de panique ! » en cliquant ICI
Déchets ménagers : Encore beaucoup trop de produits valorisables dans nos poubelles !
Savez-vous que 80% de nos déchets pourraient aller vers la valorisation de la matière ?
L’U.F.C. – Que Choisir de Saône et Loire passe en revue les bons gestes, le comportement des consommateurs et l’impact de leur consommation sur la planète.
Ce que montre l’étude faite par A.D.E.M.E. (Agence De l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie), est que depuis 10 ans, la quantité de nos déchets total demeure encore trop élevé.
Au final, sur 254kg par habitant et par an de moyenne nationale, 100kg pourraient être des déchets compostés ou collectés comme biodéchets, les 100kg autres relèveraient d’une filière de collecte sélective existante.
L’U.F.C.-Que Choisir a constaté que sur le département de Saône et Loire la situation est disparate d’un (E.P.C.I.) Établissement Public de Coopération Intercommunal à l’autre, selon que l’on réside en milieu Rural ou en milieu Urbain, comme le montrent les exemples suivants portant exclusivement sur la collecte des déchets ménagers (les poubelles):
- CC Entre Saône-et-Grosne (2019) : 112 kg/habitant/an
- SIRTOM de Chagny (2018) : 177 kg
- CC du canton de Marcigny (2018) : 190 kg
- CC du Grand Charolais (2018) : 200 kg
- Mâconnais Beaujolais Agglomération (2019) : 235 kg
Comment analyser un tel écart – du simple au double – sur l’indicateur « poids par an et par habitant » pour les deux collectivités « Communauté de Commune Entre Saône et Grosne » d’une part et » Mâconnais Beaujolais Agglomération » d’autre part ?
Un tel écart peut s’expliquer essentiellement par une politique tarifaire, des moyens mis en œuvre et des campagnes d’information de sensibilisation différentes, et par la nature du territoire (Rural, Urbain ou mixte).
Aujourd’hui, le recyclage des déchets et des ordures ménagères que nous produisons ne suffit plus. Il y a donc des marges de manœuvre impressionnantes pour réduire ses déchets ménagers si l’ensemble des acteurs, collectivités et citoyens, veut bien s’en donner la peine.
Quelles sont les bonnes pratiques que nous pouvons adopter ?
Au fil des années, les déchets se sont peu à peu modifiés, leur production reflète l’évolution de nos activités et de nos comportements, nous devons adapter nos gestes et oublier nos mauvaises habitudes. De nouvelles techniques apparaissent, qui seront peut-être les solutions de demain, le recyclage progresse à grands pas.
Pour le consommateur :
1. Dès le supermarché, faire un geste pour l’environnement en achetant des produits sans ou avec très peu d’emballage, privilégier les écorecharges.
2 . Acheter juste pour éviter le gaspillage alimentaire! Chaque français jette en moyenne 29 kg de produits alimentaires en un an.
3. Un appareil ou objet qui ne fonctionne plus ? faire réparer des objets par des artisans ou commerçants spécialisés, via des recycleries, permet de ne pas produire plus que de raison.
4. Limiter la consommation de papier: privilégier les envois numériques plutôt que l’impression systématique, imprimer recto/verso, réutiliser le papier en brouillon…
5. Éviter d’acheter des objets à usage unique (Lingettes démaquillantes, gobelets et vaisselle en plastique, piles non rechargeables…) opter tout simplement pour de la vaisselle réutilisable, pour des piles rechargeables ou encore des lingettes lavables
6. Réduire notre consommation de liquides en bouteilles plastiques…Un moyen simple de limiter les déchets !
7. Faire le choix de sacs réutilisables (paniers, cabas…) en lieu et place des sacs plastiques pour tous vos achats alimentaires ou autres.
8. Stop aux publicités « papiers » dans sa boite aux lettres ? coller un autocollant “Stop pub” fourni par les collectivités sur vos boites aux lettres.
9. Que faire des épluchures de légumes, les coquilles d’œuf et autres déchets alimentaires ? Plutôt que d’en remplir la poubelle, faire le choix, quand on dispose d’un jardin, d’installer un composteur, c’est un geste idéal pour la planète !
10. Le réemploi: c’est acheter un produit d’occasion plutôt que du neuf, réutiliser des articles pour une seconde vie (vêtements, cartouches d’encres…)
Pour les collectivités en charge de l’élimination des déchets :
- Mettre en place des mesures incitatives avec impact financier (par ex. Indexer la redevance par rapport au volume du bac et au nombre de levées par semaine)
- Structurer le territoire pour favoriser l’implantation des composantes, nécessaires à la réparation et au recyclage, à la valorisation des déchets, notamment des déchets verts en habitat vertical, et à la réutilisation, c’est-à-dire donner une deuxième vie à certains produits.
- Conduire et animer la démarche « Territoire zéro déchet, zéro gaspillage »: Cette démarche vise à préserver les ressources, elle est menée à l’échelle d’un territoire (commune, intercommunalité, syndicats de traitement), une stratégie territoriale comprenant 9 chantiers et un cahier pédagogique sur le fonctionnement de la gestion des déchets, qui peut avoir de nombreux bénéfices locaux : réduction de l’impact environnemental, création d’emplois, baisse des coûts de gestion des déchets, amélioration du cadre de vie, lien social.
Des actions de chacun/chacune, des petits gestes au quotidien pour le bienfait de la planète, tous et ensemble Protégeons la terre !
Et Rappelons nous ! Les « bons gestes du consommateur « ,c’est lorsqu’il ne produit pas de déchets,c’est ce qu’on appelle la » prévention des déchets «
N’hésitez pas à Sollicitez et Adhérez à l’U.F.C. – Que Choisir de Saône et Loire,
Les bénévoles sont compétents (es) pour vous informer, conseiller, et vous défendre.
En savoir plus sur l’étude de l’A.D.E.M.E. en cliquant ICI
En savoir plus sur avec la vidéo « Pourquoi réduire ses déchets » en cliquant ICI
En savoir plus sur « Que deviennent nos déchets » en cliquant ICI
En savoir plus sur « le guide pratique Zéro déchets, Zéro gaspillage » en cliquant ICI
En savoir plus sur l’analyse des écarts entre les E.P.C.I. « CC entre Saône et Grosne » et « Mâconnais Beaujolais Agglomération » en cliquant ICI
Les ménages en France et la fourniture d’énergie, l’électricité … aujourd’hui et demain ?
Connaissez-vous la provenance de l’énergie électrique ? comment est-elle produite, transportée et distribuée ? et demain le choix de son fournisseur sera-t-il possible ?
L’énergie est un bien dont le consommateur ne peut se passer, Il lui appartient de souscrire un contrat auprès d’un fournisseur de distribution d’énergie à partir d’un choix éclairé.
L’UFC-Que choisir de Saône et Loire passe en revue la chaine de l’électricité: la production, le transport y compris l’interconnexion au réseau européen permettant les importations / exportations, la distribution en France, et la commercialisation.
La production de l’électricité
La production nucléaire assure environ 75 % de la production totale d’électricité en France, elle est exclusivement assurée par EDF. Néanmoins, via le système d’interconnexion, la France peut importer de l’électricité d’origine nucléaire notamment via les filiales de ENGIE.
La production d’origine hydraulique est également majoritairement assurée par les barrages – En secteur montagne mais également sur les rivières et fleuves « de plaine ». Certains ouvrages hydrauliques participent au stockage de l’énergie par « remontée d’eau du barrage aval vers le barrage amont ».
La production thermique est désormais proche de « zéro » en France mais intervient de façon significative via les importations en provenance d’Allemagne en particulier.
La production d’énergie dite verte, relevant jusqu’à maintenant de petits producteurs, prend de plus en plus d’importance dans la production totale, un nouvel élan devrait être donné via les plans de relance français et européens.
Le transport de l’électricité en France
Le transport : Le courant parcourt le réseau électrique pour se déplacer de la centrale de production vers le consommateur final. Le réseau de transport sert à conduire l’électricité sur de grandes distances. Le courant électrique est transporté par 48 000 km de lignes à très haute tension (en 225 KV ou en 400 KV).
Pour cela, RTE – Réseau de transport d’Electricité – doit assurer le transport et l’approvisionnement de l’électricité sur les 105 000 km de lignes à haute et à très haute tension que compte notre territoire en amont de la distribution. Il garantit également, à l’échelle nationale l’équilibre entre la production et la consommation d’électricité. C’est l’assurance de la fourniture de l’électricité « à toute heure » pour le consommateur.
La distribution de l’électricité en France
La distribution : Les lignes à très haute tension deviennent des lignes à haute tension, puis, à proximité des habitations, la tension est encore abaissée pour permettre la livraison de l’électricité utilisable directement par le consommateur soit sous la tension de 240 / 400 volts.
C’est une compétence à l’origine communale, dans la pratique les communes ont transférés cette compétence à des Syndicats – le SYDESL pour la Saône et Loire -.
Le syndicat confie l’exploitation du réseau au seul concessionnaire ENEDIS, filiale de EDF, concessionnaire de droit. Sa mission consiste notamment à garantir la livraison de l’électricité et donc d’assurer les dépannages dans les meilleurs délais – c’est sa mission de service public – et d’assurer le comptage de l’énergie et le communiquer aux fournisseurs (compteurs mécanique, compteurs Linky, relevé manuel, télé relève…).
La Fourniture – La commercialisation … et le client !
La Commercialisation : c’est le lien entre la production – nucléaire, hydraulique, éolienne, solaire… – et la consommation du client. Elle consiste à revendre l’électricité achetée « en gros » auprès des producteurs pour la revendre aux utilisateurs, dans un processus similaire à la commercialisation des produits d’équipement, d’alimentation….
Depuis l’ouverture du marché de l’énergie à la concurrence en 2007, le nombre de fournisseurs d’électricité a considérablement augmenté, 40 fournisseurs sont aujourd’hui recensés auprès de la Commission de Régulation de l’Energie. Ils remplissent tous la même mission : vendre l’électricité aux consommateurs français et en garantir la fourniture. Si le kWh électrique est le même pour tous, les conditions commerciales – les prix – et les clauses contractuelles sont différentes d’un fournisseur à l’autre, d’une forme de contrat à l’autre. C’est au consommateur de faire un choix éclairé.
Les fournisseurs peuvent être les producteurs ou des négociants ou un mixte des deux fonctions.
Si EDF, ENGIE … disposent de leurs propres sources de production, les négociants doivent se tourner vers le marché de gros – la bourse de l’énergie –, et/ou vers une part réservée de la production nucléaire et/ou vers les petits producteurs qui savent produire mais ne savent pas vendre aux particuliers.
Et Le client – le particulier que nous sommes – paie ses factures auprès d’un fournisseur avec lequel il a souscrit un contrat d’approvisionnement sans avoir à se soucier d’où provient « son électricité » et quel en est le producteur.
Qui dit contrat, dit aussi :
- Conditions commerciales : le prix au kWh et le prix de l’abonnement
- Les conditions d’évolution des prix : prix fixes pour une période donnée, prix indexé, tarif réglementé…
- Les conditions de paiement : mensualisation, paiement sur présentation de factures…
- La forme de la facture : papier ou dématérialisée (internet)
- La durée du contrat
- Les conditions de fin de contrat et les conditions de renouvellement du contrat
- …
Ce qu’il ne faut pas oublier :
Le consommateur – le client particulier – peut changer de fournisseur « quand bon lui semble » et « comme bon lui semble » et cela sans interruption de la fourniture, donc pas de risque de se retrouver dans le noir !
N’hésitez pas…Sollicitez et adhérez à l’UFC-Que Choisir de Saône et Loire, elle est compétente pour vous informer, conseiller, et vous défendre.
En savoir plus :
Pour consulter le guide pour changer de fournisseur, cliquez ici
Pour comprendre le système d’équilibrage du réseau par RTE, cliquer ici
Pour en savoir plus sur le réseau de transport, maillage et interconnexion, cliquer ici
Réactions et questions/réponses suite à la conférence de presse du 27 04 2021 et publication de la carte interactive de l’eau édition 2021
1 ) Journaliste du JSL
Une précision que j’ai oubliée de vous demander ce matin, d’après la carte interactive il n’y a aucune commune du département qui possède un cryptogramme noir signifiant que l’eau serait très mauvaise et qu’une seule commune où l’eau est dite « mauvaise », qui serait Le Puley. C’est bien cela ?
Réponse de l’UFC-Que Choisir
Vous avez raison, il n’y a a aucune commune affichant un pictogramme noir sur le département.
En ce qui concerne la commune du Puley, elle est en qualité « mauvaise » à cause de la turbidité (ce qui signifie que l’eau est trouble). Ceci fait partie des éléments sans impact sur la santé : c’est un des paramètres de la colonne de droite de la 3e diapositive (référence de qualité).
2 ) Maire Anost
Dans un article du Journal de Saône et Loire du 28 avril 2021, rédigé à propos de votre conférence de presse du 20 avril sur la qualité de l’eau en Saône et Loire, il est fait état de la présence de Bromates dans l’eau distribuée sur une partie de la Commun d’Anost au cours de la période 2019-2020.
N’ayant pas eu connaissance de cette information je vous serai reconnaissant de m’indiquer avec précision la source et le détail de la ou les analyses ayant constaté cet état.
Par ailleurs dans les propos que la presse rapporte vous indiquez : « sur la commune d’Anost, on se trouve en zone de polyculture…clarifie Catherine Castaing ». Je tiens à vous préciser que les captages alimentant le réservoir où cette présence de Bromates aurait été détectée sont tous situés en forêt et que aucune culture n’existe en amont de ceux-ci.
Vous ne pouvez ignorer les conséquences de la diffusion de telles informations, non vérifiées auprès des responsables de ces réseaux, auprès des consommateurs que vous voulez défendre.
Je me tiens à votre disposition pour échanger plus avant sur ces sujets.
Réponse de l’UFC-Que Choisir
La carte établie par l’UFC Que Choisir est basée sur les résultats des analyses d’eau réalisées dans le cadre du contrôle sanitaire réglementaire. Les résultats de ces analyses sont mis en ligne sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé, dans la partie des ARS (Agence Régionale de Santé).
Voici le lien pour aller consulter les résultats :
https://orobnat.sante.gouv.fr/orobnat/rechercherResultatQualite.do
D’autre part, nous vous joignons les éléments qui concernent votre commune : la date et le commentaire de l’ARS, et la partie où vous pouvez trouver les résultats pour les bromates. Ces résultats s’appliquent au réseau d’Anost-bourg, un des trois réseaux qui desservent votre commune.
En ce qui concerne les activités sur votre commune, le propos ne concernait pas strictement Anost, mais toute la zone au nord-ouest du département où élevage et diverses cultures se retrouvent.
Croyez que nous sommes vigilants à diffuser une information la plus exacte possible reposant sur des données provenant d’une source fiable, en l’occurrence celle de l’ARS pour l’eau potable.
3) Adhérent UFC
Bonjour à tous,
Adhérent à l’UFC71, je viens de lire le Journal n°180 et le JSL de ce jour concernant la potabilité de l’eau.
Je vous envoie en complément de vos documents, le dernier relevé d’analyses d’eau pour la commune de PRETY.
On y constate un taux de pesticides allant jusqu’à 3X le maximum admis .
Réponse de l’UFC-Que Choisir
Bonjour Monsieur,
Merci beaucoup pour votre retour et votre soutien.
La situation de votre commune a déjà fait l’objet d’alerte de la part de l’UFC auprès des autorités.
Forts de l’information que vous nous avez apportée, nous réitérerons notre demande d’actions dans les commissions ad-hoc.
4) Président du syndicat des eaux de Sennecey-le-Grand
Suite à notre discussion téléphonique je vous réitère mon mécontentement et ma stupéfaction concernant cette carte désignant notre collectivité distribuant de l’eau médiocre. Je vous rappelle que seul le paramètre métolachlore dépasse la norme pesticide qui est à 0,1mg/l. Mais la valeur maximale autorisée de cette molécule est 510 fois cette norme soit 51 , vous voyez nous en sommes très loin. De plus l’ars suit cette molécule tous les mois et nous alerterait automatiquement en cas de distribution d’eau non conforme.
De plus je vous annonce que nous allons renouveler notre charbon actif, celui-ci sera plus performant, d’une nouvelle génération et captera ce métolachlore. Le coût du charbon est de 42500 € , un peu moins qu’ il y a 5 ans et n’aura aucune incidence sur le prix de l’eau .
Comme vous le savez je me bats sans cesse pour améliorer la qualité de l’eau avec des moyens financiers limités ; nonobstant je suis d’accord avec vous cette reconquête ne va pas assez vite , sur le terrain les agriculteurs soucieux du problème ont aussi une rentabilité économique à perdurer et il ne faut pas mettre en concurrence le système bio et conventionnel raisonné. Il faudrait aussi mieux soutenir l’élevage avec ces prairies qui sont les meilleures implantations pour l’eau potable et le captage carbone.
Réponse de l’UFC-Que Choisir
Nous comprenons très bien votre réaction mais les chiffres sont là, implacables et irréfutables puisque figurant sur le site du ministère de la Santé (voir lien dans le message suivant).
Nous savons que la qualité de l’eau vous tient à cœur et nous sommes satisfaits d’apprendre que vous allez mettre en place, sous quinzaine, un nouveau filtre qui captera le métolachlore.
Actuellement, cette solution est indispensable pour permettre à la population de recevoir une eau conforme à la réglementation mais pour l’UFC QC 71, si elle est indispensable, cette solution n’est ni suffisante, ni satisfaisante. Elle n’est pas satisfaisante parce qu’elle revient 2 à 3 fois plus cher que des mesures préventives et que c’est le consommateur qui paie via sa facture d’eau. Mais la bonne nouvelle est que le prix de l’eau n’augmentera pas.
Pour l’ufc qc 71, la véritable solution réside dans le changement des pratiques agricoles ; nous avons défendu cette position à plusieurs reprises.
Mais l’ufc qc 71 est bien consciente que cette évolution ne se fera pas en un jour et qu’elle ne doit pas incomber aux seuls agriculteurs.
Par ailleurs, la PAC, actuellement en discussion, devrait maintenir l’effort budgétaire, mais au profit d’une politique qui incite réellement et prioritairement à faire évoluer les pratiques vers des modes de production respectueux de la santé et l’environnement, dans le sens de l’agroécologie et du développement des territoires ruraux.
L’étude réalisée par l’UFC au niveau national porte sur la période 2019-2020. Elle est basée sur les résultats des analyses mises en ligne sur le site du ministère des Solidarités et de la Santé, dont je vous note le lien ci-dessous :
https://solidarites-sante.gouv.fr/sante-et-environnement/eaux/eau
La carte en ligne est une actualisation de celle qui existait précédemment. Elle résulte d’une compilation des données figurant dans les bulletins d’analyses fournis par l’ARS. Les pictogrammes et les couleurs sont définis selon les critères que je vous rappelle en pièce jointe (consultables sur le site quechoisir.org).
Les propos de l’UFC sont justement de mettre en lumière une faille dans la réglementation sur les pesticides et notamment les perturbateurs endocriniens : ils ne sont pris en compte qu’au travers de valeurs limites réglementaires génériques, et non en fonction de critères sanitaires. Il n’existe pas de liste exhaustive des pesticides à rechercher : c’est une des demandes de l’UFC et de l’association Générations Futures, qui sera relayée au ministère de la Santé. Tous ces éléments sont repris dans le diaporama présenté en conférence de presse et consultable avec le lien suivant :
Le fait d’apporter des compléments de traitement à l’eau via une filtration supplémentaire au charbon actif doit permettre effectivement de retrouver des valeurs en métolachlore, notamment, inférieures aux limites réglementaires existantes. Notre message est également de préconiser l’utilisation de produits n’ayant pas d’effet néfaste pour la santé, plutôt que de traiter ensuite l’eau.
Ce sera certainement une action sur le long terme, qui nécessitera des accompagnements techniques et financiers pour modifier les pratiques. Il est du rôle de l’UFC d’alerter sur ce sujet et d’inviter les consommateurs à exercer une pression forte sur les autorités pour faire évoluer la réglementation et les techniques. Elle n’a pas pour but de discréditer l’action locale des structures assurant la distribution de l’eau potable.
UFC-Que Choisir de Saône et Loire – Ouverture au public 2021
Les permanences de Mâcon, Autun, Montceau-les-Mines, Paray-le-Monial, Louhans et Chalon sur Saône accueille le public sur « Rendez-vous ».
Prendre Rendez-vous: 03 85 39 47 17
Mise à jour 11/06/2021